Le Journal de Quebec

Élizabeth Giguère rêve encore aux JO de 2022

L’attaquante de Clarkson garde espoir d’être intégrée à Équipe Canada

- RICHARD BOUTIN

SYRACUSE | Élizabeth Giguère a de nouveau été boudée par Hockey Canada, mais elle ne perd pas espoir de recevoir une invitation.

Hockey Canada a invité les 47 meilleures joueuses lors d’un camp d’évaluation au début septembre en Nouvelle-écosse et Giguère n’était pas du nombre. « J’ai parlé aux gens de Hockey Canada et je m’y attendais un peu, a-t-elle confié. On m’a parlé de points que je dois améliorer. Hockey Canada me regarde et un jour je vais avoir ma chance. Je dois travailler sur moi et être en santé. Je me suis fracturé un pied l’an dernier et j’ai un problème aux hanches qui m’embête à l’occasion.

« On m’a dit que la porte n’est pas fermée en prévision des prochains Jeux olympiques (2022 à Pékin), de poursuivre l’attaquante étoile des Golden Knights de Clarkson. Mon absence au camp est une motivation supplément­aire et je veux prouver que je suis capable de faire l’équipe canadienne. J’ai parlé de la situation avec Matt [Desrosiers], mais je ne veux pas obtenir une faveur parce qu’il travaille aussi avec Hockey Canada. Matt est mon entraîneur à Clarkson. Il m’a lui aussi donné des points que je dois améliorer. »

ASPECTS À AMÉLIORER

Desrosiers est d’avis que Giguère aurait dû être invitée, mais il ajoute du même souffle que son attaquante étoile doit peaufiner certains aspects. « J’ai été un peu surpris qu’elle ne soit pas invitée, a reconnu l’entraîneur-chef des Golden Knights qui occupait un poste d’adjoint avec l’équipe canadienne senior au dernier championna­t mondial. C’est une joueuse spéciale et peu de filles possèdent ses habiletés offensives. Elle aurait dû être présente pour acquérir de l’expérience, mais ce n’est qu’une question de temps.

« Elle a dû composer avec certains problèmes l’an dernier et la clé est qu’elle demeure en santé, de poursuivre Desrosiers qui en est à sa 12e campagne à la barre des Golden Knights. Elle a mis beaucoup d’efforts cet été et elle a rencontré des spécialist­es à Québec. Il n’est pas du tout trop tard pour les Jeux olympiques de 2022. Pour être franc, le processus de sélection est à recommence­r à chaque camp. »

Desrosiers est convaincu que Giguère peut avoir un impact au sein de l’équipe canadienne et que l’attaquante de SaintÉmile désire vraiment percer l’alignement. « Il n’y a aucun doute qu’elle peut être un atout pour l’équipe nationale. C’est une joueuse intelligen­te qui voit le jeu comme peu de filles peuvent le faire. J’ai eu une conversati­on avec Élizabeth et elle est dédiée à atteindre cet objectif. Elle veut y aller. Mais elle doit être en santé. »

NOUVELLES RESPONSABI­LITÉS

Desrosiers a eu de bonnes conversati­ons avec la directrice générale de Hockey Canada, Gina Kingsbury. « Je connais Gina depuis longtemps. Nous avons étudié ensemble à St.lawrence et Gina a joué avec mon épouse avec les Saints. Nos communicat­ions sont excellente­s et honnêtes. Je peux mettre en évidence certains points, comme le caractère, à propos de mes joueuses que Hockey Canada ne connaît pas. »

Auteure de quatre points à ses deux premières parties, Giguère s’est vu confier de nouvelles responsabi­lités. « Élizabeth assume plus de leadership sur la glace et à l’extérieur, a indiqué Desrosiers. C’est une fille tranquille qui possède une belle personnali­té. Elle sait quand c’est le moment de détendre l’atmosphère ou d’être sérieuse. »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Élizabeth Giguère travaille d’arrache-pied pour un jour être en mesure de joindre l’équipe canadienne.
PHOTO D’ARCHIVES Élizabeth Giguère travaille d’arrache-pied pour un jour être en mesure de joindre l’équipe canadienne.

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