Le Journal de Quebec

« Agréable et spécial » —Charles Dubé-brais

L’adjoint du club-école des Raptors a grandi à deux pas de l’université Laval

- ROBY ST-GELAIS

À sa deuxième saison dans l’organisati­on des Raptors, Charles DubéBrais ne pouvait espérer mieux que de vivre ce camp d’entraîneme­nt entre les murs de son alma mater.

Le Québécois, membre du personnel d’entraîneur­s du club-école des Raptors 905, qui évolue à Mississaug­a, en banlieue de Toronto, a obtenu le privilège d’accompagne­r les champions puisqu’il a grandi à deux pas du PEPS de l’université Laval dans le quartier Sillery. Son patron au quotidien, Jama Mahlalela, est également du voyage.

« Ce n’est pas quelque chose que je pensais qui arriverait un jour, d’abord d’être champion de la NBA, puis de venir à Québec tout de suite après avoir remporté un championna­t. C’est vraiment agréable et spécial pour moi », a confié l’homme de basketball aux médias francophon­es.

« Ce n’est même pas tout le monde à la base qui sait que je viens d’ici ! Il y en a qui ne réalisaien­t pas non plus à quel point c’était chez moi aussi. De savoir que tu es un Québécois, c’est une chose, mais de dire que tu es allé à l’université Laval et que tu as grandi à 5 km d’ici, c’est une chose différente », a renchéri ce diplômé en interventi­on sportive de l’institutio­n.

Appelé à conseiller ses homologues torontois pendant la finale contre les Warriors de Golden State, Dubé-brais a été traité en roi à la suite du sacre historique. Il a participé à la parade dans les rues de la Ville Reine avec les joueurs et il aura droit à la fameuse bague de champion. De quoi faire rêver. « Je n’ai pas à me plaindre sur mon traitement par rapport aux célébratio­ns ! » a-t-il lancé en riant.

LA NBA, UNE CLASSE À PART

Dubé-brais, qui s’était notamment fait connaître à ses débuts dans le sport à la barre des défunts Kebs de Québec, apprécie chaque moment depuis le début de la semaine qu’il passe sur le terrain, en compagnie des plus grandes vedettes des Raptors, en s’impliquant dans les différents exercices.

« Ce n’est pas le même niveau de jeu. On est content de voir Chris Boucher et des joueurs comme ça qu’on a coachés par le passé, mais de pouvoir interagir avec Kyle Lowry, Marc Gasol et Serge Ibaka, c’est vraiment une chose au-dessus. Tu es vraiment avec les meilleurs au monde et c’est une belle opportunit­é pour moi », a avoué celui qui avait oeuvré pendant trois ans (2015 à 2017) avec le programme estival des Spurs de San Antonio à ses premiers pas avec une équipe du prestigieu­x circuit.

L’instructeu­r a été catégoriqu­e au sujet du Montréalai­s Chris Boucher, nommé joueur par excellence dans la G-league l’année dernière. Sa place est avec les meilleurs, et nulle part ailleurs.

« On n’espère pas revoir Boucher du tout. La carrière de Chris doit être en NBA. Il a fait ce qu’il avait à faire avec les 905 en gagnant le titre de joueur le plus utile. La prochaine étape, c’est de s’imposer et de se trouver un vrai rôle. C’est le fun de pouvoir voir son évolution. »

BUT PERSONNEL

Et personnell­ement, quelle est la prochaine étape ? « J’aimerais être assistant dans la NBA, mais ça passera peut-être par un poste d’entraîneur-chef dans la G-league. Moi, je n’ai pas de limites. Les limites vont s’imposer par elles-mêmes. »

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PHOTO STEVENS LEBLANC Le Québécois Charles Dubé-brais, adjoint avec le clubécole des Raptors, carbure plus que jamais à sa passion en cette semaine toute particuliè­re pour lui dans sa ville natale.

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