Pas besoin d’études pour dire que le 3e lien est vert
Québec n’a pas l’intention d’en commander sur la valeur environnementale du projet
Le gouvernement Legault n’a pas besoin d’études pour soutenir que le troisième lien est bénéfique pour l’environnement et s’inscrit dans une logique de développement durable, selon le ministre Benoit Charette.
« Les études sont relativement nombreuses [...] On se sent largement outillé sur ces enjeux », a dit le ministre de l’environnement, hier, lors d’un point de presse en marge de sa tournée de consultation des régions pour l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques.
M. Charette a indiqué à la fin du mois de septembre que le projet de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis permettrait à Québec d’engendrer des revenus qui seraient investis dans des mesures environnementales.
Il maintient cette position. « Ce qu’on dit, c’est qu’il faut une croissance économique pour avoir les moyens de nos ambitions, notamment développer des programmes qui vont nous aider à lutter contre les changements climatiques », a-t-il affirmé.
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
« Il y a un concept de développement durable qui est malheureusement oublié. Ça encourage le développement économique, contrairement à certains qui veulent encourager une décroissance économique », a-t-il ajouté.
M. Charette estime que le troisième lien est compatible avec les objectifs de développement durable de l’organisation des Nations unies ainsi que son article 13 : « Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ».
Pour appuyer ses propos, il cite un autre atout environnemental dans la poche du troisième lien : c’est « l’occasion » de relier les réseaux de transport collectif de Lévis et de Québec.
Des autobus circulent déjà sur le pont de Québec, mais le ministre de l’environnement fait plutôt référence au tramway de Québec.
« Ç’a été mentionné à plusieurs reprises, on veut favoriser le réseau structurant de la ville de Québec et de la ville de Lévis. Il faut que les deux réseaux se parlent, et c’est l’occasion de relier ces deux réseaux de transport collectif », a-t-il dit.