« Un mandat fort », selon la ministre Geneviève Guilbault
L’assemblée nationale a entériné hier la nomination de Frédérick Gaudreau à la tête de L’UPAC pour un mandat de sept ans.
Candidat du gouvernement, le policier de carrière a obtenu un appui quasi unanime des députés du Parlement. Libéraux, solidaires et péquistes ont donné leur appui à celui qui occupait le siège de commissaire à la lutte contre la corruption par intérim depuis la démission surprise de Robert Lafrenière en octobre 2018.
Seule la députée indépendante Catherine Fournier s’est abstenue lors du vote pour souligner son désaccord avec le processus de sélection, qui exclut les élus sans bannière politique.
C’est la première fois que le patron de l’escouade, qui a vécu une crise interne dans les derniers mois, est nommé par les parlementaires. Un vote aux deux tiers des députés était requis pour entériner la nomination de Frédérick Gaudreau, un ancien haut gradé de la Sûreté du Québec.
RÉTABLIR LA CONFIANCE
« Il dispose d’un mandat fort à travers ce vote-là, unanime, de l’assemblée nationale », s’est félicitée la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault. Selon elle, l’appui de tous les partis politiques au commissaire contribuera certainement à rétablir la confiance de la population envers L’UPAC.
La ministre a déjà annoncé son intention de rencontrer Frédérick Gaudreau pour discuter de « l’orientation stratégique » de L’UPAC.
Le député indépendant Guy Ouellette était absent au moment du vote. Rappelons que ce dernier a été arrêté en octobre 2017 par L’UPAC, qui le soupçonnait d’avoir transmis des renseignements policiers aux médias, mais il n’a jamais été accusé.