Nouveaux colocs
Cale Fleury et Nick Suzuki en condo
Cale Fleury et Nick Suzuki ont intégré leur nouveau condo lundi soir. Les colocs filent le parfait bonheur. Pas de chicane sur le choix de chambre et les tâches ménagères.
Installés à l’hôtel depuis leur arrivée à Montréal, le défenseur et l’attaquant, tous deux âgés de 20 ans, ont obtenu les clés de leur logement dans la Tour des Canadiens surplombant le Centre Bell.
C’est en attendant bien évidemment de trouver leur chezsoi. Mais les coéquipiers s’entendent à merveille… depuis 36 heures.
Quand il ne sera pas sur le second trio de Claude Julien à manipuler habilement la rondelle, Suzuki semble destiné à jouer le rôle de chef cuisinier à domicile. Et quand Fleury ne patrouillera pas la ligne bleue, il s’acquittera de certaines tâches dans la salle de lavage.
PLATS SIMPLES
Le défenseur connaît un peu la routine quotidienne d’un joueur de hockey professionnel, lui qui a passé la dernière saison chez le Rocket à Laval. Il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas suivi des cours de cuisine durant ses temps libres.
« En pension dans le junior, tout était prêt. C’était le bon temps, a-t-il blagué. J’ai appris à faire des plats simples l’an dernier. C’était une période d’adaptation. On n’a pas toujours envie de sortir les chaudrons tous les soirs. Parfois, c’est plus facile de sortir [et d’aller] au restaurant. Mais il faut faire attention. Ce n’est pas à faire tous les jours. »
Fleury n’aura qu’à s’asseoir à table, car chef Suzuki est capable de concocter des sautés et… des pâtes.
« Je me débrouille quand même très bien. Ma spécialité, ce sont les plats sautés. Il faut par contre avouer que les pâtes sont beaucoup plus faciles à faire. Je suis aussi capable de faire bien des surprises », a signalé l’attaquant avec un large sourire.
En cas de paresse ou de manque de temps, les deux coéquipiers ont bien repéré le supermarché de l’autre côté de l’avenue des Canadiens.
DÉCOUVRIR LES ENVIRONS
Pour fêter leur nouvelle colocation lundi soir, ils sont sortis au restaurant. Déjà, Fleury a assuré les arrières de Suzuki. En « vétéran » avec une saison professionnelle derrière la cravate, il a ramassé la facture dans un resto chic italien du centre-ville. La découverte du secteur ne fait que commencer.
À leur retour de Buffalo, alors qu’ils profiteront d’une semaine à Montréal, les colocs partiront à la chasse aux aubaines dans les magasins de meubles de la métropole. Ils ont un appartement à garnir et à décorer selon leurs goûts.
Ils devront avoir chacun un téléviseur puisque Suzuki est un grand fan de football tandis que Fleury attendait avec impatience le début de la nouvelle campagne de basketball dans la NBA. Un seul contrôle pourrait mener à une éventuelle chicane télévisuelle dominicale.
NOUVELLE VIE
En faisant le saut directement des rangs juniors à la Ligue nationale, Suzuki s’habitue tranquillement à sa nouvelle réalité. Terminé l’encadrement du Storm de Guelph et de l’attack d’owen Sound, dans la Ligue de l’ontario. C’est la vraie vie.
L’an dernier, il a goûté à cette réalité en étant échangé et en vivant l’expérience accaparante du Championnat du monde junior à Vancouver. Il n’avait également plus à se soucier de ses travaux scolaires.
« J’ai terminé mon secondaire il y a deux ans. Je pouvais donc me concentrer uniquement sur le hockey. Quand on n’est pas à l’aréna, il faut tout faire pour se reposer et rester en santé. Ce n’est pas tout à fait nouveau. »