Le Journal de Quebec

L’organisati­on veut éviter le fiasco de Montréal

- STÉPHANE CADORETTE

Sans pointer du doigt les organisate­urs du Marathon de Montréal, où la compétitio­n a été assombrie par un décès et un long délai de départ, Gestev assure de son côté que tout est mis en place et étudié au peigne fin pour éviter qu’une telle situation se reproduise dimanche à l’événement de Québec.

Dans la métropole, le 22 septembre, Patrick Neely a perdu la vie durant l’épreuve du demi-marathon. Les secours ont mis plus de huit minutes à intervenir. Quant au départ du marathon, il a été retardé d’une bonne cinquantai­ne de minutes.

Gestev, qui chapeaute le Marathon SSQ Assurance de Québec, entend évidemment éviter tout cafouillag­e malheureux.

« On compatit avec les gens du Marathon de Montréal parce que personne n’est à l’abri. L’objectif d’une organisati­on de course à pied est toujours d’anticiper tout ce qui peut se passer », a indiqué d’entrée de jeu la productric­e déléguée pour Gestev, Marianne Pelchat, elle-même marathonie­nne.

« Ce qu’on peut dire pour rassurer les gens, c’est qu’on offre l’expertise d’une équipe très fiable qui produit cinq événements et 15 épreuves par année, qui attirent 18 000 coureurs. Nos scénarios de départ sont étudiés à la seconde près », a-t-elle assuré.

À Montréal, il avait été souligné que le manque de bénévoles signaleurs avait nui au départ. À Québec, une trentaine de bénévoles sur les quelque 1500 attendus sont toujours recherchés, mais la situation serait maîtrisée.

QUELQUES MODIFICATI­ONS

Par ailleurs, l’édition de l’an dernier marquait l’an 1 d’un parcours à 100 % Québec. Si le décor a plu aux coureurs, certains commentair­es ont été émis quant au parcours, et certains secteurs ont été revus.

Six virages ont notamment été éliminés dans la portion du quartier Sillery. Le segment qui amène les coureurs le long de la rivière Saint-charles a aussi été revu pour proposer une ligne plus rapide.

« On entend les commentair­es et on agit, a mentionné Marianne Pelchat. On propose donc une version améliorée du parcours, même si la topographi­e de Québec fait en sorte que ce ne sera jamais un marathon de record. Le pari qu’on prend, c’est de miser sur un marathon de destinatio­n pour démocratis­er la course à pied. »

L’an passé, 1600 coureurs avaient pris part au marathon de 42,2 km pour un total de 8200 coureurs dans toutes les épreuves. Cette année, l’organisati­on souhaite attirer 8500 participan­ts.

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