Prévenir l’obésité est rentable, selon L’OCDE
PARIS | (AFP) L’obésité, responsable de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers, réduit l’espérance de vie et coûte cher. Mais investir dans sa prévention est rentable, soutient un rapport de L’OCDE publié jeudi portant sur 52 pays.
La prévention de l’obésité est payante : chaque dollar dépensé génère jusqu’à six dollars de retour sur investissement, selon les analyses de L’OCDE.
Le surpoids est responsable en moyenne de 70 % de tous les coûts de traitements du diabète, de 23 % de ceux des maladies cardiovasculaires et de 9 % de ceux des cancers dans les 36 pays membres de L’OCDE.
425 MILLIARDS $ PAR AN
L’OCDE économiques, qui fait également des projections sur les trois décennies à venir, estime que le traitement des maladies liées au surpoids coûtera au total 425 milliards $ par an aux 52 pays analysés.
D’ici 2050, 92 millions de décès prématurés causés par des maladies liées à l’obésité devraient survenir dans les pays de L’OCDE, du G20 et de l’union européenne des 28, selon ce rapport.
La réduction de l’espérance de vie liée au surpoids dans les trois décennies à venir (2020-2050) aura le plus d’impact (4,2 années perdues) au Mexique, talonné par la Russie et la Pologne (3,9 années) suivies des États-unis (3,7).
Plus de la moitié de la population de 34 pays parmi les 36 membres de L’OCDE est en surpoids et pratiquement une personne sur quatre est obèse.
Les taux moyens d’obésité des adultes dans les pays de L’OCDE sont passés de 21 % en 2010 à 24 % en 2016, de sorte que 50 millions de personnes supplémentaires sont maintenant obèses.