Les échos de Bergie
CH : PAS CONVAINCANT
Claude Julien sait qu’il y a des choses qui clochent chez le Canadien. Ce n’est pas pour rien qu’il a répété plusieurs fois après le match de jeudi soir que son club n’est pas à point. Même si l’équipe est revenue de l’arrière lors des trois premiers matchs, ce n’est rien de convaincant.
Le CH a des lacunes en défensive et l’équipe prend de mauvaises décisions en offensive ce qui crée des revirements. Les joueurs semblent jouer de manière individuelle. Oui, certains comme Tatar, Danault et Domi connaissent un bon départ sur le plan des statistiques comparativement à l’an passé, mais ça ne fait rien.
De plus, il y a plusieurs pénalités inutiles et considérant que le Canadien n’est pas avantagé physiquement et qu’il ne compte pas sur un vrai marqueur naturel – j’exclus Gallagher de cette catégorie malgré ses deux saisons de 30 buts - , ça devient d’autant plus difficile.
LES OILERS SUR LA BONNE VOIE
La saison n’est vieille que d’une dizaine de jours, mais on voit réellement que le changement de philosophie à Edmonton rapporte des dividendes avec l’arrivée de Ken Holland comme DG et de Dave Tippett comme entraîneur-chef.
Holland change la donne. Il est respecté à travers la ligue, et sa première transaction qui lui a permis d’obtenir James Neal contre Milan Lucic rapporte. Les Oilers sont heureux de s’être débarrassés du gros contrat de Lucic. Pour l’instant, Holland passe pour un génie.
MESSAGE ENCOURAGEANT DU PREMIER MINISTRE
J’ai bien aimé entendre le premier ministre Legault dire qu’il aimerait voir plus de Québécois avec le Canadien malgré le fait qu’ils soient moins nombreux dans la LNH. Je suis content qu’un politicien soit préoccupé par cette situation. Cela dit, si j’avais un message pour la ministre responsable du sport, c’est qu’il faut aider les parents. Ça coûte une fortune pour inscrire son jeune dans un sport et c’est encore plus cher quand le jeune avance dans son cheminement. Il faut trouver une manière d’aider les parents, que ce soit avec une baisse d’impôts, un crédit, peu importe. Ce n’est pas drôle quand certains parents sont obligés de dire à leurs enfants qu’ils n’ont plus les moyens. Et ça nous prive d’athlètes de talent.