Un décor plus vrai que nature
Un mordu de l’halloween se surpasse cette année
Un résident place la barre très haut pour tous ceux qui soignent leur décor de l’halloween, avec son chemin de fer qui semble plus vrai que nature et ses personnages terrifiants, en Chaudière-appalaches.
Depuis une semaine, on jurerait qu’un train du 19e siècle s’est arrêté devant la maison de Marc Malenfant à Saint-paul-de-montminy. Un train plutôt insolite et juste assez effrayant, pourrait-on ajouter, avec ses passagers squelettiques et ses vautours.
« C’est beau, c’est beau, ça n’a pas de bon sens, s’exclame l’homme de 51 ans, visiblement satisfait. Je me suis surpassé sur ce coup-là. C’est l’un des plus beaux décors que j’ai faits. »
FÊTE SPÉCIALE
Il faut dire que l’halloween a toujours été une fête spéciale pour ce chauffeur de taxi de Québec étant donné qu’il célèbre justement son anniversaire en octobre.
Cette année, il n’a rien laissé au hasard. La locomotive crache même de la fumée grâce à un poêle qu’il alimente au bois. L’illusion est parfaite.
Tout est fait de matériel recyclé : de la tôle usagée, des tuyaux vieillissants... Quant aux douze roues du train, elles sont faites de ciment qu’il a lui-même coulé.
HUIT SEMAINES DE TRAVAIL
Marc Malenfant estime avoir travaillé sur son installation pendant huit semaines à raison d’une trentaine d’heures par semaine et avoir dépensé environ 500 $.
Son objectif ? « Ébahir le monde », répond-il en se disant récompensé par l’émerveillement suscité chez ses visiteurs.
En même temps, il replonge dans son enfance. « Quand j’étais petit, j’avais un train [électrique] et je pouvais passer des heures à regarder tourner ça », se souvient-il.
« Il faut que je crée, explique-til. J’aurais peut-être dû travailler là-dedans, être un artiste, mais je ne l’ai pas fait. »
Il faut mentionner que Marc Malenfant n’en est pas à son premier décor majestueux.
Au début des années 2000, il avait l’habitude d’épater la galerie avec ses mises en scène impressionnantes sur l’avenue Larose dans le quartier Vanier à Québec.
« On m’en parle encore ! » lance M. Malenfant. Puis, un déménagement a mis fin à la tradition jusqu’à l’an dernier où il a recommencé sur sa nouvelle propriété en Chaudière-appalaches.
Dans le petit village où il a élu domicile, sur la route 216, l’homme attend la visite d’au moins une centaine d’enfants le 31 octobre.