Association naturelle
Mathieu Darche a quitté un poste prestigieux chez Delmar International pour se joindre à l’organisation du Lightning de Tampa Bay. Mais c’était écrit dans le ciel qu’il travaillerait un jour comme gestionnaire dans la Ligue nationale. La dernière pièce du casse-tête est tombée en place lorsque l’offre est venue de Julien Brisebois.
C’est Brisebois qui avait mis Darche sous contrat avec les Bulldogs de Hamilton, où le Canadien a eu son équipe-école durant plusieurs années. Le sort a voulu ensuite que les deux hommes travaillent dans des camps opposés lors de négociations pour le renouvellement des conventions collectives de la Ligue américaine, puis de la LNH.
QUESTIONS À CONSIDÉRER
Brisebois savait que Darche serait intéressé par le poste de directeur des opérations hockey qu’il allait lui offrir.
« C’était la partie la plus facile, mais Mathieu avait d’autres aspects à considérer avant d’accepter, raconte-t-il. Je savais que sa conjointe Stéphanie serait partante. Mais quand on a deux garçons comme c’est leur cas, on doit soupeser des questions familiales. Tu n’es pas seul là-dedans. Tu dois prendre le temps d’y penser. J’ai invité Mathieu à réfléchir à tout ça. »
Darche avait 35 employés sous sa responsabilité chez Delmar. Il voyageait et négociait des contrats importants à travers le monde.
« C’est une bonne personne qui a beaucoup d’entregent, continue Brisebois. Les gens l’apprécient déjà au sein de l’organisation. »
HEUREUX COMME UN ROI
Darche accomplit en gros les tâches que Brisebois remplissait à titre d’adjoint au directeur général avec le Canadien et le Lightning. Il planifie le budget, négocie les contrats des joueurs, planifie le calendrier des matchs préparatoires et travaille avec les employés affectés aux statistiques avancées.
Son salaire est probablement moindre que ce qu’il gagnait en qualité de directeur du développement des affaires et des relations publiques chez Delmar. Mais il n’y a pas que l’argent dans la vie.
« Je suis heureux, dit Darche. Le Lightning forme une belle organisation. Je constate que Julien est tout un gestionnaire depuis que je travaille à ses côtés. Il fait appel à l’expertise des gens qui travaillent autour de lui. C’est le bonheur ! »