Direction l’afrique pour American Structures de Thetford Mines
Les commandes en provenance de l’étranger ne dérougissent pas chez American Structures, si bien que l’entreprise a été contrainte d’augmenter son nombre de salariés au cours des derniers mois pour répondre à la demande.
Aujourd’hui, American Structures cherche à se forger un nom sur le continent africain après avoir réalisé, entre autres, des projets en Chine, au Japon, aux États-unis ainsi qu’en Corée du Sud.
EMBAUCHES ET AGRANDISSEMENT
La direction a maintenant des discussions pour des contrats qui pourraient faire bondir ses finances de « plusieurs centaines de millions de dollars ».
Pour continuer de grossir, le fabricant de structures de bois pour des maisons et des édifices a toutefois besoin de nouvelles paires de bras. Au cours des derniers mois, ce sont une vingtaine de personnes qui ont été embauchées.
L’entreprise a également agrandi ses installations de Thetford Mines d’environ 20 000 pieds carrés.
« Notre pire calvaire est actuellement d’avoir de la main-d’oeuvre. C’est très difficile à trouver. Il nous manque encore une dizaine de personnes », a expliqué au Journal René Leclerc, copropriétaire d’american Structures, qui s’est tourné comme plusieurs compagnies vers les travailleurs étrangers pour combler ses besoins.
En Afrique, l’entreprise travaille présentement pour obtenir un contrat à Djibouti d’environ 5,3 millions de dollars canadiens visant la construction de 500 maisons.
Quatre propriétés «modèles » ont été construites au cours des dernières semaines.
À terme, ce partenariat pourrait représenter la sortie de terre de 30 000 nouvelles demeures.
«Nous avons aussi des rencontres avec des gouvernements locaux pour construire 100 000 maisons au Nigeria, et le même nombre en Afrique du Sud. Nous avons aussi des discussions pour 50000 maisons au Kenya», énumère M. Leclerc, qui s’envolera justement pour l’afrique samedi prochain.
Présentement, chaque structure conçue par l’entreprise est fabriquée à Thetford Mines et envoyée par bateau. American Structures, qui compte 75 travailleurs, n’écarte pas la possibilité d’ouvrir des bureaux sur le continent africain.