Le Journal de Quebec

Une mère affligée ignorait qui était Marie

- NICOLAS SAILLANT

Lorsque des policiers sont arrivés à la maison, la mère de Francis* a compris que Marie Champagne n’était pas seulement une femme à qui son fils rendait des services.

Diane, la mère de Francis, n’a pas porté attention lorsque son fils lui a parlé d’une Marie qui habitait près de l’école.

« Il m’a dit qu’il était allé porter des sacs d’épicerie chez une madame », raconte-t-elle.

C’est lorsque les policiers sont débarqués chez elle après la surdose d’annabelle* ( voir autre texte) pour la questionne­r sur Marie Champagne qu’elle s’est « inquiétée » davantage et fait un contrôle plus strict des allées et venues de l’adolescent de 15 ans.

ELLE A « CAPOTÉ »

Elle avoue avoir « capoté » lorsqu’elle a été convoquée à l’hôpital après la surdose de médicament­s de son fils deux mois plus tard.

Si elle affirme avoir parfois soupçonné son fils d’être sous l’influence de la drogue et l’avoir questionné sur sa consommati­on, il s’avère que la situation était bien différente à l’école.

« Ils [la direction] ont dit que Francis consommait beaucoup et qu’il arrivait gelé », raconte sa mère.

PAS GRAND-CHOSE

Elle déplore que l’école n’ait « pas fait grand-chose » dans cette histoire alors que plusieurs élèves se rendaient chez Marie Champagne.

Pour sa part, la Commission scolaire des Découvreur­s a laconiquem­ent indiqué au Journal qu’elle était au courant de cette situation, mais que cette problémati­que avait été réglée. * Prénoms fictifs

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