Une mère affligée ignorait qui était Marie
Lorsque des policiers sont arrivés à la maison, la mère de Francis* a compris que Marie Champagne n’était pas seulement une femme à qui son fils rendait des services.
Diane, la mère de Francis, n’a pas porté attention lorsque son fils lui a parlé d’une Marie qui habitait près de l’école.
« Il m’a dit qu’il était allé porter des sacs d’épicerie chez une madame », raconte-t-elle.
C’est lorsque les policiers sont débarqués chez elle après la surdose d’annabelle* ( voir autre texte) pour la questionner sur Marie Champagne qu’elle s’est « inquiétée » davantage et fait un contrôle plus strict des allées et venues de l’adolescent de 15 ans.
ELLE A « CAPOTÉ »
Elle avoue avoir « capoté » lorsqu’elle a été convoquée à l’hôpital après la surdose de médicaments de son fils deux mois plus tard.
Si elle affirme avoir parfois soupçonné son fils d’être sous l’influence de la drogue et l’avoir questionné sur sa consommation, il s’avère que la situation était bien différente à l’école.
« Ils [la direction] ont dit que Francis consommait beaucoup et qu’il arrivait gelé », raconte sa mère.
PAS GRAND-CHOSE
Elle déplore que l’école n’ait « pas fait grand-chose » dans cette histoire alors que plusieurs élèves se rendaient chez Marie Champagne.
Pour sa part, la Commission scolaire des Découvreurs a laconiquement indiqué au Journal qu’elle était au courant de cette situation, mais que cette problématique avait été réglée. * Prénoms fictifs