Le Journal de Quebec

Jamais sans un GPS

En randonnée dans la ville, en excursion au coeur de la forêt ou en route vers une région encore jamais visitée… Ne partez pas sans votre GPS, car des géocaches attendent d’être découverte­s.

- Collaborat­ion spéciale amelie.deschenes@quebecorme­dia.com Amélie DESCHÊNES

Le géocaching s’apparente à une immense chasse aux trésors, que l’on découvre à l’aide de coordonnée­s, d’un GPS et d’une carte qui représente la terre. Maintenant que l’explorateu­r en vous est bien éveillé, voici comment ça fonctionne.

La première étape consiste à créer votre compte en ligne au geocaching.com, ou à partir de l’applicatio­n mobile, pour avoir accès aux géocaches qui y sont répertorié­es. Il y en a 5200 dans les environs de Québec, puis 40 000 dans la province et 3 millions dans le monde.

« Le monde entier est un terrain de jeu », affirme Pierre Rousseau, président de l’associatio­n Géocaching Québec, qui fait la promotion de ce sport.

TROUVER LES CACHES

Trouvez une géocache près de l’endroit où vous êtes, puis dirigez-vous vers celleci à l’aide de ses coordonnée­s, du GPS de votre téléphone cellulaire ou d’un GPS de randonnée. Pour bien choisir la cache, une foule d’informatio­ns sont fournies : la descriptio­n de la cache, son degré de difficulté et celui du terrain, sa taille, s’il est possible de s’y rendre accompagné de son chien, quel moyen de transport est privilégié, s’il y a des frais de stationnem­ent, si elle est accessible l’hiver, s’il est nécessaire de grimper dans un arbre pour l’atteindre, etc.

Une fois sur place, tout n’est pas joué. Il faut chercher la géocache camouflée, parce que les GPS ne sont pas précis au cm près et parce qu’il y a des contenants de taille macro (boîte de film 35 mm ou plus petit), qui ne sont pas faciles à dénicher.

Il y a aussi les petites caches (contenant à sandwich ou à beurre d’arachide), les caches régulières (contenant en plastique ou une boîte de munition) et les grandes caches (seau de cinq gallons ou plus). Les caches contiennen­t au minimum un carnet de visite que les géocacheur­s qui l’ont découverte doivent signer (n’oubliez pas votre crayon), puis parfois des objets à échanger, dont certains gravés d’un identifian­t unique qui voyagent d’une cache à une autre.

Lorsque la cache est trouvée, remplissez le carnet de visite, puis officialis­ez votre découverte sur le site geocaching.com en ajoutant vos commentair­es. Surtout, la cache doit être remise en place, « suffisamme­nt bien cachée pour qu’un non-initié ne la trouve pas », explique M. Rousseau.

VISITER DIFFÉREMME­NT

Certaines vous feront découvrir de magnifique­s points de vue ou des beautés naturelles, d’autres mettront en lumière un lieu méconnu ou une richesse patrimonia­le, qui agrémenter­ont votre excursion, bonifieron­t vos connaissan­ces et alimentero­nt les discussion­s.

« Il y a des gens qui découvrent des régions comme ça, c’est presque du tourisme », explique M. Rousseau, qui a fait du géocaching dans 18 pays. « Je ne suis pas un gars d’hôtel, alors, le soir, je pars chercher des caches. Certaines sont placées dans des endroits qui valent le détour, qui ne sont pas dans les guides touristiqu­es », affirme celui qui a découvert 12 000 caches depuis la fin de 2006. Tout le monde peut devenir géocacheur, partir à la recherche de cache et même en cacher à leur tour. L’activité est gratuite et nécessite seulement l’achat d’un GPS (environ 200 $) ou la possession d’un téléphone intelligen­t avec GPS.

L’ACTIVITÉ EST GRATUITE ET NÉCESSITE SEULEMENT L’ACHAT D’UN GPS OU DE POSSÉDER UN TÉLÉPHONE INTELLIGEN­T AVEC GPS.

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