Jamais sans un GPS
En randonnée dans la ville, en excursion au coeur de la forêt ou en route vers une région encore jamais visitée… Ne partez pas sans votre GPS, car des géocaches attendent d’être découvertes.
Le géocaching s’apparente à une immense chasse aux trésors, que l’on découvre à l’aide de coordonnées, d’un GPS et d’une carte qui représente la terre. Maintenant que l’explorateur en vous est bien éveillé, voici comment ça fonctionne.
La première étape consiste à créer votre compte en ligne au geocaching.com, ou à partir de l’application mobile, pour avoir accès aux géocaches qui y sont répertoriées. Il y en a 5200 dans les environs de Québec, puis 40 000 dans la province et 3 millions dans le monde.
« Le monde entier est un terrain de jeu », affirme Pierre Rousseau, président de l’association Géocaching Québec, qui fait la promotion de ce sport.
TROUVER LES CACHES
Trouvez une géocache près de l’endroit où vous êtes, puis dirigez-vous vers celleci à l’aide de ses coordonnées, du GPS de votre téléphone cellulaire ou d’un GPS de randonnée. Pour bien choisir la cache, une foule d’informations sont fournies : la description de la cache, son degré de difficulté et celui du terrain, sa taille, s’il est possible de s’y rendre accompagné de son chien, quel moyen de transport est privilégié, s’il y a des frais de stationnement, si elle est accessible l’hiver, s’il est nécessaire de grimper dans un arbre pour l’atteindre, etc.
Une fois sur place, tout n’est pas joué. Il faut chercher la géocache camouflée, parce que les GPS ne sont pas précis au cm près et parce qu’il y a des contenants de taille macro (boîte de film 35 mm ou plus petit), qui ne sont pas faciles à dénicher.
Il y a aussi les petites caches (contenant à sandwich ou à beurre d’arachide), les caches régulières (contenant en plastique ou une boîte de munition) et les grandes caches (seau de cinq gallons ou plus). Les caches contiennent au minimum un carnet de visite que les géocacheurs qui l’ont découverte doivent signer (n’oubliez pas votre crayon), puis parfois des objets à échanger, dont certains gravés d’un identifiant unique qui voyagent d’une cache à une autre.
Lorsque la cache est trouvée, remplissez le carnet de visite, puis officialisez votre découverte sur le site geocaching.com en ajoutant vos commentaires. Surtout, la cache doit être remise en place, « suffisamment bien cachée pour qu’un non-initié ne la trouve pas », explique M. Rousseau.
VISITER DIFFÉREMMENT
Certaines vous feront découvrir de magnifiques points de vue ou des beautés naturelles, d’autres mettront en lumière un lieu méconnu ou une richesse patrimoniale, qui agrémenteront votre excursion, bonifieront vos connaissances et alimenteront les discussions.
« Il y a des gens qui découvrent des régions comme ça, c’est presque du tourisme », explique M. Rousseau, qui a fait du géocaching dans 18 pays. « Je ne suis pas un gars d’hôtel, alors, le soir, je pars chercher des caches. Certaines sont placées dans des endroits qui valent le détour, qui ne sont pas dans les guides touristiques », affirme celui qui a découvert 12 000 caches depuis la fin de 2006. Tout le monde peut devenir géocacheur, partir à la recherche de cache et même en cacher à leur tour. L’activité est gratuite et nécessite seulement l’achat d’un GPS (environ 200 $) ou la possession d’un téléphone intelligent avec GPS.
L’ACTIVITÉ EST GRATUITE ET NÉCESSITE SEULEMENT L’ACHAT D’UN GPS OU DE POSSÉDER UN TÉLÉPHONE INTELLIGENT AVEC GPS.