Étudiants et chercheurs protégés en cas de Brexit sans accord
STRASBOURG | (AFP) Le Parlement européen a adopté hier des mesures supplémentaires visant à protéger jusqu’en 2020 les travailleurs, les étudiants ou encore les pêcheurs en cas de Brexit sans accord, dans le cadre des préparatifs de L’UE à ce scénario.
À la fin de l’année dernière, la Commission européenne avait proposé une série de mesures visant à préparer le bloc à un « no deal ».
MINIMISER L’IMPACT
Les eurodéputés ont validé hier plusieurs projets visant à « garantir les financements de L’UE pour 2020 » dans un tel scénario.
« Le projet de règlement prolonge jusqu’en 2020 le plan d’urgence adopté (en avril 2019), jusqu’ici limité à 2019 », explique l’institution.
« L’objectif est de minimiser l’impact négatif du retrait du Royaume-uni de L’UE pour les bénéficiaires des financements européens et pour le budget de l’union européenne », est-il indiqué. Ces mesures portent notamment sur les programmes Horizon 2020 (recherche scientifique), Erasmus+ (échanges étudiants) ainsi que les politiques agricoles et régionales.
Les eurodéputés ont également adopté des modifications apportées au Fonds européen d’ajustement à la mondialisation. Ce fonds, destiné aux travailleurs et indépendants « ayant perdu leur emploi à cause de la mondialisation ou d’une crise économique », doit être élargi à ceux « dont l’activité a cessé à la suite de conséquences significatives sur leurs activités économiques, la croissance et l’emploi, résultant du retrait du Royaume-uni de L’UE sans accord ».
Le Parlement doit par ailleurs voter demain sur une mesure d’urgence supplémentaire, qui « permettrait aux États membres directement touchés par le Brexit d’accéder au soutien financier du Fonds de solidarité de L’UE, aujourd’hui uniquement destiné aux catastrophes naturelles ».