Le Journal de Quebec

L’obésité infantile

liée à de plus mauvaises fonctions cognitives

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WENN | Les écoliers souffrant d’obésité pourraient avoir de moins bonnes fonctions cognitives, selon une nouvelle étude menée par l’université de Cambridge et l’université de Yale, qui ont cherché à examiner ce lien. Pour ce faire, ils ont étudié les données de 2700 enfants âgés de 9 à 11 ans, faisant partie d’une étude du National Institutes of Health Adolescent Brain Cognitive Developmen­t (NIH ABCD).

Les chercheurs ont ainsi découvert qu’un trop fort IMC était associé à de moins bonnes performanc­es aux tests utilisés pour mesurer les fonctions exécutives du cerveau. Ils ont aussi découvert un lien entre un fort IMC et une réduction de l’épaisseur moyenne du cortex, ainsi qu’un affinement de la région préfrontal­e du cortex, une aire cérébrale consacrée au contrôle cognitif.

« Nous avons vu des différence­s très claires entre les structures cérébrales des enfants obèses et des enfants avec un poids normal, explique la Dre Lisa Ronan. Il est important de souligner que ces données ne montrent pas de changement dans le temps, donc nous ne pouvons pas dire si ces changement­s sont permanents ou si ce sont ces différence­s structurel­les qui les poussent à devenir obèses. »

« Les liens que nous avons observés montrent toutefois de vraies différence­s structurel­les entre les cerveaux des enfants souffrant d’obésité et de ceux qui n’en sont pas atteints. Ces découverte­s contribuen­t à notre compréhens­ion des causes et conséquenc­es de l’obésité chez les enfants », ajoute le professeur Paul Fletcher.

L’étude compte suivre les enfants dans le temps pour voir si leurs structures cérébrales changent, et comment elles sont liées à l’obésité.

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