Le Journal de Quebec

Solide attaque terrestre

- RICHARD BOUTIN

SHERBROOKE | L’attaque terrestre a de nouveau joué un rôle clé dans la victoire du Rouge et Or.

Laval a terminé le match avec des gains de 266 verges par la course. Joanik Masse a été le meilleur avec une récolte de 91 verges en 18 courses. Vincent BretonRobe­rt a aussi mis la main à la pâte avec des gains de 51 verges en 12 courses. Philippe Lessard-vézina a ajouté une course de touché de 40 verges en fin de match.

Le produit des Faucons de Lévis-lauzon a fait payer le prix aux joueurs du Vert & Or qui voulaient le freiner. « Sur un terrain naturel, tu n’as pas le choix de bulldozer sinon c’est toujours risqué de faire des changement­s de direction, a expliqué Masse. J’ai profité de super bons blocs. Avec une rotation à trois porteurs, nous sommes toujours frais et dispos. Dans une rotation, tu es toujours prêt à revenir au jeu. Nous avons chacun un style complèteme­nt différent et ça procure de bonnes combinaiso­ns. »

MEILLEURE CHIMIE

Kétel Assé et les gros bonshommes ont ouvert la voie. « Le plan était de s’imposer au sol et de montrer que la course est notre pain et notre beurre avant les séries, a souligné le bloqueur à gauche. Sherbrooke mettait beaucoup de pression, mais on a réussi à courir même s’il y avait sept ou huit joueurs dans la boîte défensive. Depuis le premier match à Montréal, on a développé une meilleure chimie entre les porteurs et les joueurs de ligne. La machine est maintenant bien huilée. »

Justin Éthier a apprécié la prestation de ses gros bonshommes. « On doit être capable de courir même si la boîte est remplie, a expliqué le coordonnat­eur offensif. Nous étions en contrôle après une demie, mais le demi défensif a été très agressif et a réussi un très beau jeu sur l’intercepti­on pour le touché, pour réduire l’écart à huit points. C’était certain que cela arriverait un jour et j’avais hâte de voir comment Thomas allait réagir, encore plus après une intercepti­on pour un touché. Il n’y a pas eu de panique. Malgré une mauvaise position de terrain quand nous avons repris le ballon, on a eu quelques séries physiques. Avec notre défensive qui dominait, c’était clair que nous allions courir avec le ballon et contrôler le cadran. »

PREMIER TOUCHÉ

Même s’il a maintenant l’habitude de disputer un match par année à Sherbrooke, Marc-antoine Pivin apprécie toujours autant ses visites à la maison. Hier, il en a profité pour inscrire son premier touché de la saison sur une passe de six verges. « Je ne pensais pas à mon premier touché, a-t-il assuré. L’important est qu’on bouge le ballon et qu’il y ait beaucoup de joueurs impliqués. C’est ce qui me rend heureux. »

« C’était spécial la connexion entre deux gars de Sherbrooke sur la passe de touché de Thomas (Bolduc), d’ajouter Pivin. C’est le fun de marquer mon premier touché surtout à Sherbrooke. »

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