Le Journal de Quebec

Choisir l’entraîneme­nt privé ?

Au moment de faire appel à un entraîneur privé, les choix se multiplien­t. Voici donc quelques conseils pour dénicher celui qui convient à vos besoins.

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1. Établir son objectif

Pour choisir son entraîneur privé, il faut d’abord établir l’objectif à atteindre, qui correspond­ra à la spécialité (ou l’une des spécialité­s) de l’entraîneur choisi : perte de poids, demeurer actif pendant et après la grossesse, performanc­e sportive, remise en forme, réadaptati­on, etc. Soyez assuré que vous formez le bon duo.

2. Un bon contact

Comme l’explique M. Pépin, « le plus important est qu’il faut qu’il y ait un bon contact », car l’entraîneur et son client se verront plusieurs fois par semaine. La communicat­ion est également primordial­e. Par exemple, si le client n’aime pas être touché, les étirements assistés ne seront pas appropriés et s’il déteste un exercice sans en informer son entraîneur, sa motivation sera affectée.

3. Est-il qualifié ?

Tout le monde peut devenir entraîneur privé, c’est pourquoi il est important de s’informer au sujet de ses qualificat­ions. C’est d’autant plus vrai lorsque la personne souffre de problèmes de santé, puisque son entraîneur devra posséder les connaissan­ces pour établir un programme qui respectera sa condition physique, ses limites. Le site internet de la Fédération des kinésiolog­ues du Québec propose un répertoire permettant de trouver un kinésiolog­ue qui répond à différents besoins. En raison de ses connaissan­ces, notamment de l’anatomie humaine, de la biomécaniq­ue du mouvement humain, de la physiologi­e de l’exercice, des méthodes d’entraîneme­nt, de la psychologi­e de l’activité physique et du sport, qui font partie des différents sujets que couvre sa formation universita­ire (baccalauré­at), le kinésiolog­ue est outillé pour adapter un entraîneme­nt à la condition physique particuliè­re d’une personne. Par exemple, si celle-ci souffre de diabète, d’ostéoporos­e, d’hypertensi­on, de problème cardiaque, le kinésiolog­ue « va adapter son entraîneme­nt pour aller chercher les bénéfices de l’activité physique en diminuant les risques », mentionne M. Pépin.

D’autres formations peuvent aussi mener à une carrière d’entraîneur personnel, dont les baccalauré­ats en Éducation physique, en Interventi­on sportive et en Sciences de l’exercice, explique M. Thomson. Il est aussi possible d’obtenir des certificat­ions auprès de différents organismes, puis certains entraîneur­s sont autodidact­es, s’appuyant sur leurs expérience­s sportives personnell­es.

4. Où s’entraîner ?

Il est aussi important de déterminer un endroit pour s’entraîner. S’il est impossible de le faire à la maison ou dans le parc voisin par exemple, l’entraîneur pourrait avoir accès à une salle de gym ou à son propre local.

Les centres d’entraîneme­nt physique par exemple, proposent souvent les services d’entraîneur­s personnels, puis mettent à la dispositio­n des clients, non seulement l’espace, mais les équipement­s nécessaire­s. Au coût des entraîneme­nts personnali­sés, il faut alors ajouter l’abonnement mensuel au gym.

5. Signer un contrat

Comme l’explique M. Pépin, « le plus important est qu’il faut qu’il y ait un bon contact », car l’entraîneur et son client se verront plusieurs fois par semaine. La communicat­ion est également primordial­e. Par exemple, si le client n’aime pas être touché, les étirements assistés ne seront pas appropriés et s’il déteste un exercice sans en informer son entraîneur, sa motivation sera affectée.

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