Récit de ma vie avec mon fils autiste
J’étais en couple depuis 10 ans quand je suis enfin tombée enceinte, après de nombreux essais infructueux. J’ai eu une grossesse et un accouchement difficiles, mais je voulais tellement cet enfant, que rien ne me dérangeait dans ce qui m’arrivait durant le parcours.
Mais très vite après la naissance de mon garçon, j’ai pressenti que quelque chose de pas normal se passait avec lui. Mais je n’en parlais à personne, car je fermais volontairement les yeux sur la possibilité que mon rêve puisse se transformer en cauchemar.
Mon conjoint n’ayant pas le même attachement que moi pour notre enfant, et sa promiscuité avec lui étant limitée vu que les comportements inhabituels de notre fils lui ont vite pesé, il préférait s’en tenir loin. Étant donné son aveuglement volontaire, quand le diagnostic est tombé, il a reçu ça comme un coup de massue. Déjà qu’il avait trouvé difficile tout ce qu’on avait traversé pour concevoir cet enfant, il s’est vite déclaré inapte à poursuivre la route avec nous. Un an plus tard, il partait.
Il assume par contre ses responsabilités financières de père, avec assiduité. J’imagine que ça le dédouane de ne jamais faire le moindre effort pour voir son enfant, bien que l’ayant reconnu à la naissance. Heureusement que j’ai mes parents et ma famille pour me soutenir, sinon je me sentirais bien seule au monde. Mais ce petit bout d’homme, qui a maintenant 8 ans, me comble, en dépit de son handicap.
Je ne vous parlerai pas de ma lutte pour garder mon emploi car elle fut épique. Heureusement que je suis hyper compétente et que mes parents retraités viennent régulièrement en renfort pour m’éviter des absences, sinon je n’y serais pas parvenue.
Sans parler des débuts de scolarité de cet enfant atypique qui, sans leur présence et leur soutien, n’auraient jamais été possibles.
Sincèrement, Louise, c’est quasiment une bataille de tranchées que je mène pour passer à travers tout ça. Mais il est un point important que je ne voudrais pas oublier de soulever dans ton Courrier aujourd’hui, c’est le regard des autres sur ton enfant et surtout sur toi. Un regard rempli de mépris pour moi et de rejet pour mon enfant.
Pourquoi nous faire sentir coupable quand on est trop ou pas assez patiente avec notre enfant ? Pourquoi nous tenir pour seule responsable de l’état de notre enfant quand la deuxième moitié ne s’en préoccupe même pas ? Pourquoi lire dans les yeux des gens qu’on a dû faire quelque chose de mal pendant notre grossesse pour avoir mis au monde un enfant semblable ? Cela, alors que la vie d’une mère comme moi, avec un enfant différent comme le mien, est si difficile à supporter ? Maman pour toujours malgré tout
On ne peut que vous admirer et vous dire que le peu de compréhension dont vous êtes victime est le fruit d’une ignorance bête, mais normale chez l’être humain lambda. Continuez à profiter du généreux appui des vôtres, et frappez à toutes les portes que la société met sur votre chemin comme ressources d’aide. Car plus la demande sera forte, plus ça provoquera les ressources potentielles à devenir réalité. Et en passant, j’espère que le père de votre enfant se reconnaîtra dans votre mot et que ça réveillera son sens des responsabilités.
Rendue à 40 ans, depuis quelques mois, je me retrouve avec des problèmes d’acné comme j’en avais à l’adolescence ? Je me demande si ça pourrait être autre chose malgré les apparences. S.B.
Une consultation en dermatologie s’impose car : « Comme celle de l’adolescent, l’acné de l’adulte provient du trio : hormones en folie, surproduction de sébum et colonisation bactérienne des follicules pilosébacés, auxquelles des facteurs comme le stress, la prédisposition génétique, ou encore l’utilisation de cosmétiques peuvent s’ajouter. »