Nos experts répondent à vos questions
Vous avez des questions sur les mesures annoncées par les gouvernements ? Vous doutez d’une nouvelle relayée sur les réseaux sociaux ? Votre témoignage mérite notre attention ? Écrivez-nous dès maintenant à l’adresse coronavirus@quebecormedia.com.
Si je suis porteur du virus (sans le savoir) et asymptomatique, est-ce que mon organisme développe quand même des anticorps ? Seraije protégé si la même souche du virus revient dans les prochaines années ?
— Patrick Vallée « Quelqu’un qui est porteur du virus et qui est asymptomatique pourrait développer des anticorps, parce qu’on sait que la maladie donne des symptômes qui vont de légers à modérés, à sévères. Donc, en principe, cette personne va développer des anticorps et ça va l’aider à se prémunir contre d’éventuelles nouvelles infections. Mais pour combien de temps, ça, on ne le sait pas encore. Mais pour quelques mois, ça, c’est sûr. »
– Dr Christian Fortin, médecin
de famille
Est-ce qu’on peut refuser à un père d’assister à l’accouchement de sa conjointe et, si oui, pourquoi ? L’enfant à naître est-il autant à risque de contracter la COVID-19 que la mère, le père ou le personnel soignant ?
— Émilie Fortier « Il y a une situation particulière à l’hôpital général juif de Montréal où l’on ne permet plus au conjoint et à toute autre personne d’assister à l’accouchement, mais dans les autres hôpitaux et les autres régions du Québec, c’est toujours possible. Un enfant à naître a des risques de contracter la COVID-19, mais les jeunes, par contre, on le voit, sont moins affectés par le virus. »
— Dr Christian Fortin
Lorsqu’une personne meurt de la COVID-19, est-ce que le virus disparaît automatiquement ou son cadavre reste une source de contamination ?
— Cynthia Côté « On recommande l’incinération des corps dès que possible. Ça peut varier d’un milieu à l’autre au Québec, mais ce qui est recommandé, c’est de disposer du corps le plus rapidement possible pour éliminer toutes les sources de microbes. C’est pour ça qu’on retarde les funérailles et tous les événements autour du décès. Parce que, oui, c’est possible que le virus puisse survivre sur un cadavre pendant un certain nombre de temps. »
— Dr Christian Fortin