Legault promet de l’aide aux événements
Le premier ministre François Legault promet de venir en aide aux festivals et événements qui ont dû être annulés en raison de la pandémie de coronavirus.
Après une série d’événements sportifs et culturels à Montréal, le Festival d’été de Québec a emboîté le pas hier en annonçant l’annulation de son édition 2020.
« Je comprends que la situation est très difficile pour toutes les activités qui ont lieu habituellement l’été. Je pense entre autres aux festivals », a commenté M. Legault, lors de son point de presse quotidien sur la situation au Québec quant à la COVID-19.
Pour les différentes organisations derrière ces festivals et événements, les prochains mois s’annoncent pénibles, a observé le premier ministre.
Il assure toutefois que les différents ministres concernés au sein de son gouvernement travaillent déjà « sur toutes sortes de plans, selon différents scénarios » en vue de l’après-crise.
AIDE FINANCIÈRE
« J’ai parlé avec la ministre de la Culture, Nathalie Roy, et la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a relaté M. Legault. On comprend très bien la situation pénible qu’ils auront à vivre, pendant probablement plus de mois que bien d’autres types d’entreprises. […] Ce sera difficile. »
Lorsque viendra le moment de permettre à nouveau la tenue d’événements, « nous allons les aider financièrement », s’est engagé le premier ministre.
« La culture, c’est important pour notre population, a-t-il souligné. Avoir du plaisir ensemble, c’est important pour une société, […] c’est important pour notre joie de vivre. »
Dans l’attente, les organisateurs, comme tous ceux qui espéraient encore pouvoir assister aux différents événements annulés au cours des dernières heures ou en voie de l’être devront faire preuve de patience.
« Ça va prendre un certain nombre de mois avant qu’on soit capable d’autoriser des rassemblements de plusieurs personnes », a prévenu le premier ministre.
« PAS POUR DEMAIN MATIN »
Devant la presse parlementaire, M. Legault a réitéré qu’il faudra s’habituer à cette nouvelle réalité.
« Écoutez, c’est sérieux, c’est grave, il y a des décès, a-t-il insisté. Je ne pense pas que j’ai besoin de faire un dessin. [...] Être capables d’être 200 ou 2000, dans une salle, collés les uns sur les autres, bien, ce n’est pas pour demain matin. Puis c’est plate, mais, à un moment donné, il va falloir prendre les mesures nécessaires pour qu’il y en ait le moins possible, de décès. »