Le Journal de Quebec

En terrain vierge

L’équipe réduite de Ça va bien aller s’adapte au fil des émissions

- MARIE-JOSÉE R. ROY

Après une semaine en ondes, l’équipe de Ça va bien aller commence à trouver ses repères, mais le concept et son mode de fabricatio­n demeurent en constante évolution. « C’est une émission qui se bâtit en la faisant », résume MarieSolei­l Dion.

Chaque jour, Fabien Cloutier, Marie-soleil et leurs invités enregistre­nt leur rendez-vous du soir quelques heures plus tôt, en s’assurant d’être collés à l’actualité.

« On enregistre le plus tard possible dans la journée. S’il arrive quelque chose, on se vire de bord. On écoute le point de presse de 13 h. On est toujours prêts à réenregist­rer », indique Marie-soleil Dion en entrevue.

APPRENTISS­AGES

Les apprentiss­ages ont été nombreux depuis la mise en branle de Ça va bien aller. Le travail à distance complique évidemment le processus, mais Marie-soleil soutient que la bonne volonté de chacun allège la tâche.

« Il faut établir des méthodes de travail, qu’on va peaufiner au fur et à mesure. Mais, Fabien et moi, on s’entend bien, on a les mêmes valeurs, alors ça se passe bien », relève Marie-soleil Dion, qui joue pour la première fois les conceptric­es avec ce projet, en participan­t à la recherche et en écrivant de grands bouts de ses textes. Elle s’initie en outre aux rudiments de la technique, un créneau qu’elle avait rarement exploré jusque-là.

« Ça fait 12 ou 13 ans que je fais ce métier-là, que je travaille avec des technicien­s, et je n’avais jamais touché à ce qu’ils font. Je me suis servi de micros toute ma vie, sans comprendre comment ça fonctionna­it, qu’il fallait changer de batteries. Je trouve ça intéressan­t de le vivre de l’intérieur, de faire mon propre cadrage, d’arranger ma caméra. Je pense que ça va m’aider comprendre le travail des autres dans l’avenir. »

Si, dans les premiers épisodes, on a vu la jeune femme dans sa cuisine, avec en arrière-plan l’agitation familiale causée par son amoureux, Louis-olivier Mauffette, son fils de 2 ans, sa belle-fille et sa filleule, à compter de lundi prochain, la coanimatri­ce testera une autre pièce campée au-dessus de son garage, qu’elle surnomme son « chalet », où il devrait y avoir moins de va-et-vient, sans toutefois fermer la porte aux interventi­ons spontanées. Là encore, des ajustement­s sont nécessaire­s, réitère-t-elle.

« À TOUT LE MONDE »

Mais les efforts en valent la peine. Marie-soleil Dion se réjouit de constater que la mission que se donnent les troupes de Ça va bien aller, de divertir, faire du bien et créer un mouvement de solidarité en cette période difficile, a été comprise.

Marie-soleil Dion invite d’ailleurs les téléspecta­teurs à continuer d’envoyer vidéos, tranches de vie et autres trouvaille­s à l’équipe de Ça va bien aller, par le biais du groupe Facebook « Ça va bien aller avec Fabien et Marie-soleil », et non d’envoyer leur contenu individuel­lement aux animateurs. « Il y a des gens qui sont payés pour tout lire et trouver les perles là-dedans », informe-t-elle à propos du groupe Facebook. Ça va bien aller, du lundi au jeudi, à 19 h, à TVA et sur TVA.CA.

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PHOTO CAPTURE D’ÉCRAN TVA Installée dans sa cuisine, Marie-soliel Dion y va d’une interventi­on dans la nouvelle série Ça va bien aller.

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