Elle troque la vente pour les urgences
La directrice adjointe d’un magasin de matériel d’art a troqué pinceaux et crayons pour un casque d’écoute de répartitrice médicale d’urgence 911.
« Ce n’était pas vraiment moi de rester les bras croisés à ne rien faire à la maison. Quand j’ai vu que le Centre de communication santé Laurentides-lanaudière (CCSLL) recrutait, je n’ai pas hésité », dit Jordane Forest-hamel.
Avec la fermeture des commerces non essentiels, la jeune femme de 25 ans, qui travaillait à la boutique Deserres de Boisbriand, sur la RiveNord, s’est trouvée sans travail.
Celle qui a étudié en arts et en sciences humaines a travaillé pendant sept ans dans le magasin où elle a gravi les échelons.
Elle envisageait de réorienter sa carrière vers les services d’urgence. La pandémie de COVID-19 et ses conséquences ont accéléré sa prise de décision.
« On dirait que tout s’est aligné. Le Centre payait la formation en plus. Ils ont reçu 1000 CV, ont passé 200 entrevues et j’ai été sélectionnée pour un des 30 postes », se félicite-t-elle.
AIDER LES AUTRES
Mme Forest-hamel a aussi une expérience des urgences. Elle est bénévole au sein des pompiers auxiliaires des Laurentides et de Lanaudière qui s’occupent d’aider les sinistrés lors d’événements.
« Aider les gens, j’aime ça. De pouvoir être un pilier dans un moment critique de la vie des gens, ça me motive. J’ai le sentiment de donner un peu », dit-elle.
En tant que répartitrice médicale d’urgence, la femme originaire de Saint-eustache se fera transférer les appels au 911 qui nécessitent l’intervention des paramédicaux et d’une ambulance.
« On doit poser des questions, évaluer la priorité des appels et guider la personne qui nous appelle pour qu’elle puisse offrir les premiers soins en attendant l’arrivée des secours », précise Mme Forest-hamel.
Toujours en formation, elle doit commencer ses stages lundi et a très hâte de commencer à prendre ses premiers appels afin de faire une différence.