Il y a une éternité…
Pour occuper le congé, notion relative en temps de pandémie, j’ai revisité l’actualité du début de l’année.
En janvier, l’australie brûle, les Américains exécutent un général important en Iran, qui réagit en abattant par accident un avion rempli de Canadiens. Pendant ce temps, Harry et Meghan prennent congé. Un nouveau virus circule en Chine.
Le 21 janvier, six motoneigistes sombrent dans les eaux sombres du lac Saint-jean. Deux corps manquent encore. Le lendemain, une autre affaire tragique. Marylène Levesque, 22 ans, est assassinée par un récidiviste dans un hôtel de Québec. Pendant ce temps, les premiers cas du coronavirus sont observés hors de Chine.
TEMPÊTE ET BLOCUS
Début février, Donald Trump est acquitté. Les 6 et 7, le Québec est frappé par une tempête qui cause plein d’accidents, l’assemblée nationale abolit les commissions scolaires, en même temps que des blocus ferroviaires se mettent en place. On apprend à écrire Wet’suwet’en et L’OMS baptise la maladie causée par le nouveau virus COVID-19.
Passé la moitié du mois, Bombardier devient une firme de niche et la bourse se met à dévisser. Le 26 survient la mort tragique de la jeune Océane Boyer. Un ami de sa famille est accusé de meurtre. Un premier cas de COVID-19 est découvert au Québec le 27. L’iran tousse déjà.
LA SUITE
Début mars, les barricades ferroviaires sont levées. L’année aura été dure pour le commerce et l’industrie... Au Super Tuesday, Joe Biden s’impose dans la course à l’investiture démocrate. La bourse continue de planter. Le gouvernement Legault dépose un budget écrit avec des lunettes roses. Pendant ce temps, l’italie annonce notre futur.
Et, un mercredi soir, tout se déglingue. Donald Trump bannit les voyageurs européens, la NBA annule ses activités et Tom Hanks est malade. C’est au point où personne n’aura remarqué que le PDG d’hydro-québec s’en va chez Bombardier. Le premier ministre François Legault annonce ses premières mesures le lendemain.
Vous connaissez la suite.