« Félix est tout près »
L’entraîneur d’auger-aliassime, Guillaume Marx, a bon espoir que son protégé gagnera un titre rapidement à la reprise des activités
Avant la pause forcée, Félix AugerAliassime connaissait peut-être les meilleurs moments de sa jeune carrière. Après des finales coup sur coup à Rotterdam et Marseille en février, le Québécois se rapprochait drôlement d’un premier titre en carrière sur le circuit de L’ATP avant que la pandémie ne vienne mettre un frein à son élan. Ce n’est toutefois que partie remise, assure son entraîneur Guillaume Marx.
La raquette québécoise s’était inclinée coup sur coup en finale face à Gaël Monfils et Stefanos Tsitsipas, et il devenait de plus en plus probable que le jeune athlète de 19 ans mette la main sur son premier titre.
Après l’annulation du Tournoi d’indian Wells à la mi-mars, Auger-aliassime s’est dirigé vers Miami où avait lieu le tournoi suivant, puis tout s’est enchaîné. Il est maintenant de retour à Montréal où il tente, comme tout le monde d’ailleurs, de demeurer occupé malgré le confinement.
Le Québécois suit un programme d’entraînement dessiné pour lui par Tennis Canada et il discute tous les jours avec ses entraîneurs Marx, lui aussi à Montréal, et Frédéric Fontang qui vit son confinement depuis sa résidence de France. Les trois hommes demeurent en contact constant.
Malgré la déception de voir cette saison mise en pause de façon aussi abrupte, Marx entrevoit des jours meilleurs.
« Il est tout près, a mentionné l’entraîneur lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal. Tout ce qu’il lui manque, c’est l’expérience de quelques autres finales. Il doit être capable de jouer un meilleur niveau lors de ces matchs. Il n’a pas mal joué à Rotterdam et Marseille, mais le calibre est extrêmement fort. Monfils et Tsitsipas sont des joueurs du top-10 et pour les battre en finale, il fallait jouer un niveau de top-3 ou top-4. Félix doit continuer à progresser de telle sorte qu’en finale, il parvienne à jouer son meilleur tennis. »
PROGRESSION
Au-delà des résultats, Marx appréciait grandement la progression de son protégé lors de ce début de saison.
grsTUALITÉSles coups suivant son service. Il était capable de rester combatif tout en limitant certaines erreurs qu’il faisait auparavant. »
BON ÉTAT D’ESPRIT
L’entraîneur le reconnaît : la défaite à Marseille contre Tsitsipas a été difficile à encaisser pour le Québécois puisqu’il s’agissait d’une cinquième en cinq finales sur le gros circuit depuis le début de sa carrière. Mais cette déception fut éphémère, ajoute-t-il.
« C’est positif qu’il ait connu deux bons mois avant la pause. Il a un excellent classement (20e au monde) et il vaut mieux avoir cette pause en ayant eu un bon départ plutôt qu’un départ moyen ou mauvais. Ça lui permet d’être dans une position plus sereine en ce moment. »