Le Journal de Quebec

Hausse d’appels pour survolter les batteries

- MICHAËL NGUYEN

Le confinemen­t et les déplacemen­ts limités ont ironiqueme­nt causé des maux de tête à de nombreux automobili­stes qui n’ont pas réussi à démarrer leur véhicule, à cause de leur batterie d’auto tombée à plat.

« Comme les gens utilisent très peu leur véhicule, la batterie se draine et perd sa charge petit à petit, ça s’applique même aux batteries neuves », explique le porte-parole de Caa-québec, Pierre-olivier Fortin.

Depuis le début de la crise de la COVID-19, le Québec s’est peu à peu retrouvé confiné. Les rues sont désertées et les chroniqueu­rs à la circulatio­n font état jour après jour de l’absence de congestion sur les grands axes routiers du Québec.

5000 APPELS

Or, paradoxale­ment, le nombre d’appels d’assistance routière à Caa-québec n’a fait qu’augmenter. Lors des 12 premiers jours d’avril, l’organisme a reçu pas moins de 5000 appels pour des problèmes liés aux batteries, soit 19 % de plus qu’à pareille date l’an passé.

« Le service de remplaceme­nt sur place des batteries a quant à lui connu une hausse de 171 % », ajoute M. Fortin.

FREINS AUSSI

Si les problèmes de batterie d’auto sont légion malgré les règles de confinemen­t, les freins des véhicules routiers pourraient également être mis à mal pour ceux qui n’utilisent plus beaucoup leur auto.

Car après trois ou quatre jours sans rouler, de la rouille peut apparaître sur la surface des disques. Avec le temps, le problème peut s’aggraver et causer des problèmes au système de freinage.

C’est pour cela que Caa-québec recommande de « rouler un peu » lorsque l’on va faire son épicerie ou pour d’autres besoins essentiels, afin de permettre à sa voiture de recharger sa batterie et d’entretenir les freins.

« L’idée, ce n’est pas de sortir pour rien, mais tant qu’à le faire, autant que ça vaille la peine et de rouler un petit 15 ou 20 minutes », conclut M. Fortin.

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