Guy Jodoin, plus vulnérable que jamais
Oubliez Guy Jodoin, l’animateur survolté du Tricheur, l’acteur grave d’alerte Amber ou le comédien un peu bouffon de Dans une galaxie près de chez vous : le temps d’un épisode de
La vraie nature, l’homme laisse sa carapace se fendre et laisse paraître une touchante vulnérabilité.
Vous verrez l’extrait ce dimanche, à La vraie nature, à TVA. C’est à la toute fin du séjour au chalet de Jean-philippe Dion, au moment du déjeuner et du bilan de la rencontre, que Guy Jodoin craque.
« LA VIE VA VITE »
L’animateur demande à ses invités, l’ex-ministre libérale Liza Frulla, l’humoriste André Sauvé et Guy Jodoin, ce qu’ils ont appris les uns des autres pendant ce week-end de confidences. Jodoin encense alors la grande liberté d’andré Sauvé à être authentique devant ses propres besoins.
« Tu t’écoutes, et je t’envie. Tu es intègre. Je trouve ça admirable, je trouve ça beau. Des fois, je me dis que j’aimerais ça, faire comme André… », témoigne-t-il avec admiration, avant que sa pensée ne soit complétée par Liza Frulla, qui insiste sur l’importance d’avoir la capacité de choisir ce qu’on veut, dans la vie.
Et si Guy Jodoin avait la totale latitude de donner libre cours à ses envies, il partirait peut-être un an pour faire le tour du monde. C’est ce qu’il réplique à Jean-philippe Dion, lorsque ce dernier lui pose la question. Le regard de Jodoin se fait alors rêveur. Puis, sans qu’on voie son émotion venir, il fond en larmes.
« Qu’est-ce qui te touche, là-dedans ? », s’enquiert Jean-philippe
Dion.
« Je trouve que la vie va vite, expose Guy, d’un sanglot sincère, en s’essuyant les yeux. Si on ne profite pas de la vie, ça nous passe entre les pattes. Je suis hyper bien où je suis ; toutes les jobs que je fais en ce moment, je les fais, j’ai refusé une job hier, c’était parfait, je fais les bons choix… »
« Mais ça va vite… », termine l’artiste, sous le regard compatissant de Liza Frulla.
Plus tôt pendant l’émission, Guy Jodoin est également très émouvant en parlant des liens avec ses frères qu’il a eu besoin, en quelque sorte, de « réparer » en allant parcourir le chemin de Compostelle. « J’avais encore une frustration », précise-t-il, en reconnaissant qu’il aura cherché toute sa vie l’approbation de son petit clan.