Le Journal de Quebec

Succès québécois en Estrie

Les gens ont répondu à l’appel de l’achat local

- YVES LECLERC

La littératur­e québécoise est un très bon vendeur dans les Biblairies GGC de Sherbrooke et de Magog. Le directeur général et libraire indépendan­t ÉtienneGuy Caza constate que les gens ont répondu à l’appel d’acheter local.

Le roman Un homme meilleurr de Louise Penny, Ténèbre de Paul Kawczak, Paul à la maison de Michel Rabagliati, les BD jeunesse L’agent Jean!, Pas mêmee le bruit d’un fleuvve d’hélène Dorion et Ta mort à moi de Davidd Goudreault sont lees meilleurs vendeurs.

« Ça marche très fort et c’est très marqué. Les gens ont envie de lire québécois », a-t-il indiqué, lors d’un entretien téléphoniq­ue.

Les romans policiers et les ouvrages pratiques sur le jardinage, comme Le jardinier-maraîcher, de Jean-martin Fortier, sont aussi très demandés.

Étienne-guy Caza dirige depuis deuxx ans et demi cette entreprise familialee ouverte en 1977 et qui a deux succursale­s.

LA RENTRÉE SCOLAIRE

Toutes les commandes, depuis la fermeture physique des deux commerces, sont dirigés vers la Biblairie GGC de la rue King Ouest à Sherbrooke. Elles entrent par téléphone et par l’entremise du site leslibrair­es.ca de façon fulgurante.

« Au retour du congé de Pâques, les cinq boîtes vocales de la librairie étaient remplies avec au-dessus de 500 messages et on avait 300 commandes par internet», a-t-il fait savoir.

Les livres sont devenus, dans le contexte actuel, une sorte de bouée de sauvetage.

« C’est un peu notre rôle en ce moment. On permet aux gens d’avoir des livres, des jeux et des casse-têtes pour se changer les idées, pour faire de l’enseigneme­nt à la maison et pour penser à autre chose que ce que l’on voit à la télévision », a-t-il dit. Étienne-guy Caza regarde devant lui. Il a en tête la future rentrée à l’automne. La biblairie GGC vend des livres aux écoles et aussi des fourniture­s scolaires. « J’essaie de voir au-delà de la crise. Ce qui me préoccupe le plus, c’est de voir ded quel lle façon nous allons être capa ables d’accommoder les mi illiers de parents qui vien nnent ici pour acheter le mmatériel et d’aménag er les magasins de façon f sécuritair­e », a-t-il a mentionné. Le librairie propriétai­re p et directeur général g continue à se nourrir n côté livres. Il consacre entre 90 mi inutes et deux heures de saa journée, en soirée, à la lect ure.

« Je sui is en train de terminer Ce que ll’onon respire sur Tatouine de Jean-christophe Réhel. Une recommanda­tion de mon fils. J’évite d’écouter les nouvelles », a-t-il lancé.

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Étienne-guy Caza

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