Est-ce le bon moment pour cotiser à ses REER ?
AGENCE QMI | Si plusieurs profitent habituellement de leur remboursement d’impôts pour cotiser à leurs REER, l’incertitude causée par la pandémie de la COVID-19 les fait hésiter cette année.
« C’est sûr que ces temps-ci, avant de se départir de son argent, il faut y penser deux fois », a affirmé hier Éric Lebel, associé chez Raymond Chabot et syndic autorisé en insolvabilité, en entrevue à TVA Nouvelles.
Étant donné que les revenus de plusieurs ont diminué dernièrement, il faut s’assurer d’avoir suffisamment d’argent pour couvrir ses dépenses quotidiennes avant d’en mettre de côté.
M. Lebel suggère à ceux qui disposent des fonds nécessaires pour cotiser à un REER de le garder en encaisse.
« Si vous avez de l’argent, achetez des REER, au pire gardez-le en encaisse et si vous voulez investir, consultez votre conseiller en placements », recommande-t-il.
TOLÉRANCE AU RISQUE
M. Lebel explique que l’investissement dans les marchés financiers demande une bonne tolérance du risque, chose qui peut être difficile pour plusieurs en cette période d’incertitudes.
« Avant d’investir dans des marchés financiers en actions, en obligations ou en CPG, c’est toute une question de tolérance du risque. Ces temps-ci, on sait que le risque a beaucoup augmenté personnellement, surtout à cause de notre travail », explique-t-il.
Selon lui, il faut donc se fier à son niveau de tolérance du risque et de liquidités avant de prendre la décision de cotiser.
« Vous achetez des REER, vous profitez de l’aspect fiscal, mais vous n’êtes pas obligés d’investir tout de suite dans des marchés financiers. Tout dépendamment de votre tolérance pour le risque », soutient Éric Lebel, tout en ajoutant qu’il est important de consulter son conseiller en placements afin de prendre la meilleure décision.