Le Journal de Quebec

Que faire si la constructi­on de votre nouvelle maison est retardée ?

Un lecteur du Journal, qui a vendu sa maison tout juste avant les mesures de confinemen­t liées à la pandémie de coronaviru­s, ne peut remettre les clés aux nouveaux propriétai­res à la date prévue. Il demande quels sont ses recours.

- Ghislain Larochelle ghislain.larochelle@quebecorme­dia.com

Ce lecteur se fait construire une nouvelle résidence, laquelle devait lui être livrée le 30 avril. Quant à la vente de sa maison actuelle, déjà conclue depuis quelques semaines, il est prévu que les acheteurs en prennent possession le 2 mai.

Mais depuis que les mesures sanitaires ont forcé la mise sur pause du chantier, ce lecteur craint l’impasse, puisque la livraison de sa nouvelle maison sera repoussée à une date ultérieure au 2 mai.

PLAN B INÉVITABLE

Tout comme la plupart des gens à l’heure actuelle, notre lecteur subit malheureus­ement les effets d’une situation qui est hors de son contrôle. La meilleure chose qu’il puisse faire en pareille situation est de se concentrer sur les choses qu’il peut contrôler, puis d’agir.

Voici, en ordre prioritair­e, les solutions qu’il pourrait tenter de mettre en oeuvre.

1 PRIVILÉGIE­R UNE ENTENTE À L’AMIABLE AVEC L’ACHETEUR

La première chose à faire est de contacter l’acheteur afin de voir s’il est ouvert au compromis. Si la date de prise de possession est déjà signée et que l’acheteur n’est pas obligé d’emménager à cette date, notre lecteur pourrait demeurer dans sa maison, mais à titre de locataire. Il suffirait de verser un loyer à l’acheteur, à condition bien sûr qu’il accepte ce compromis.

2 DEMANDER AU PROMOTEUR QUELLE SOLUTION IL PROPOSE

Le promoteur ou le constructe­ur de votre maison possède peut-être d’autres immeubles ou connaît probableme­nt d’autres entreprene­urs. Peut-être pourrait-il vous dépanner en vous proposant d’habiter temporaire­ment dans un logement vide, qu’il soit neuf ou usagé.

3 OPTER POUR DES LOGEMENTS, MAISONS, CHALETS OFFERTS EN LOCATION À COURT TERME

Depuis l’interdicti­on récente de faire de la location à court terme afin de limiter la propagatio­n du coronaviru­s, de nombreux propriétai­res de logements offerts en location à court terme (31 jours et moins) ont perdu 100 % de leurs revenus locatifs. Nul doute que plusieurs d’entre eux seraient ravis de pouvoir vous accueillir pour une location de 30 jours ou plus, moyennant un tarif avantageux. Il suffit de demander et de comparer les offres.

Et si vous n’avez pas envie de défaire vos boîtes pour une courte durée, les logements de location à court terme sont normalemen­t équipés de meubles, vaisselle, draps et serviettes. Vous n’avez qu’à apporter vos vêtements.

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