Le Journal de Quebec

Redécouvri­r Star Trek

Je suis un amateur de science-fiction. Les romans, les films, les BD et les grandes séries. Il m’a pourtant fallu bien des années avant d’apprécier Star Trek. Eh oui !

- Yves Leclerc Le Journal de Québec

J’ai encore du plaisir à voir et revoir 2001, l’odyssée de l’espace, Rencontres du troisième type, La Mouche, Contact, Interstell­aire, Mulder et Scully des X-files, les géniales séries Watchmen et Westworld et L’arrivée ( Arrival) de Denis Villleneuv­e.

Et j’ai très hâte de voir ce qu’il va faire avec le classique Dune de Frank Herbert, que je viens de commander à nouveau.

À une époque lointaine où je rêvais de devenir astronaute, je n’ai jamais accroché sur les aventures aux frontières de l’infini du Capitaine Kirk et de Monsieur Spock.

J’avais de la misère avec les décors en carton-pâte et les propos souvent trop philosophi­ques. Il faut dire que j’avais une douzaine d’années, lorsque je suis tombé sur les rediffusio­ns de la série originale au milieu des années 70.

UN VIRUS À BORD

Il y a quelques années, après avoir fait une entrevue avec l’acteur Walter Koenig, qui a personnifi­é le chargé de navigation Pavel Chekov, j’ai décidé de donner une deuxième chance à cette série culte. Je me suis procuré le coffret

DVD de la toute première saison.

Une saison que l’on peut voir, avec les deux qui ont suivi, sur le service sur demande de la chaîne Cinépop. Quatre-vingts épisodes qui ont été diffusés, dans leur version originale, entre septembre 1966 et juin 1969.

Ma perspectiv­e s’est mise à changer. Oui, c’est encore très vieillot dans la facture visuelle, les créatures menaçantes font sourire, mais le vaisseau USS Enterprise, vu de l’extérieur, a de la gueule, tout comme ce système de téléportat­ion qui m’a toujours fasciné.

Cinquante ans après sa création, la série originale aborde des thématique­s qui sont étonnammen­t d’actualité. On parle de conflits, de pouvoir, de paix, de différence­s et d’environnem­ent.

VIRUS

Dans l’épisode L’équipage en folie ( The Naked Time), quatrième de la première saison, le lieutenant Joey Tormolen ramène un virus à bord du USS Enterprise.

En expédition sur la planète Psi 2000, pour enquêter sur la mort des hommes de cette base scientifiq­ue, il enlève son gant, se touche le nez et transporte­ra un virus toxique qui contaminer­a les membres d’équipage de l’enterprise.

Le Dr Mccoy, heureuseme­nt, trouvera rapidement un remède à ce virus qui enlève toute inhibition. Sulu en fera une hilarante démonstrat­ion, lorsqu’il apparaîtra, torse nu et épée à la main, défiant les membres de l’équipage.

Et c’est dans cet épisode que Spock utilise, pour la première fois, son célèbre pincement de doigt à l’épaule pour neutralise­r un adversaire. J’avais un ami d’enfance qui aimait utiliser cette tactique lors de nos étés de jeunesse à l’île d’orléans.

Cinépop m’a permis de voir l’épisode pilote que les gens du réseau NBC n’avaient pas du tout aimé, au point d’en commander un nouveau. Détail amusant, c’était le capitaine Christophe Pike, et non James T. Kirk, qui était aux commandes de l’enterprise.

Non, je ne suis pas encore devenu un « trekkie », même si j’ai failli, il y a quelques années, m’acheter un uniforme du célèbre équipage pour une soirée d’halloween. Je suis toutefois sur la bonne voie. Je vais y arriver. Énergie !

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PHOTO D’ARCHIVES L’univers de Star Trek fascine encore, 50 ans plus tard.
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