Des choix douloureux
La bataille dans les CHSLD est décevante, l’imprévoyance au regard des masques est flagrante, les écoles ne retrouveront pas de sitôt un fonctionnement normal et les parlements ne pourront pas siéger comme d’habitude.
Nos gouvernants doivent avoir de l’imagination et la capacité de prendre les décisions difficiles.
ÉVITER DE FAIRE PIRE
L’hécatombe dans les CHSLD choque. À la fin de la guerre contre la COVID-19, les enquêtes en tous genres pourront être menées pour pointer du doigt les coupables.
En attendant, le premier ministre Legault devrait s’inspirer de Churchill qui sauva 300 000 soldats avec une stratégie judicieuse.
Expédier les médecins spécialistes sur le front des CHSLD affaiblit notre système de santé dans la guerre contre les autres maladies.
Il vaudrait mieux recruter des préposés aux bénéficiaires parmi les millions de chômeurs résultant de la crise.
Toutefois, une meilleure chaîne de commandement s’imposera pour dépasser la lourdeur des structures, disposer des données du fédéral et décentraliser l’embauche dans les CHSLD.
Parce qu’il manque de masques, les responsables de la santé publique en banalisaient l’usage. La position semble en voie de changer sans que nous en ayons vraiment plus.
La crédibilité serait moins affectée si les vrais motifs étaient exposés et qu’on demandait à certaines usines québécoises aptes à en produire de s’y mettre.
Quant aux écoles, ouvrons-les au tiers des élèves les plus vulnérables pour tenter de les maintenir à niveau. Il sera ainsi plus aisé d’assurer la distanciation nécessaire et la sécurité des personnels.
Les autres enfants pourront continuer à profiter des initiatives en ligne.
PRÉSERVER LA DÉMOCRATIE
Si Louis Morissette peut concevoir un spectacle virtuel avec des centaines de participants en interactivité avec l’artiste, nos gouvernants devraient être en mesure d’en faire autant pour faire siéger les instances démocratiques.
À défaut, notre dépendance aux propos des premiers ministres flirtera avec le syndrome de Stockholm !