Le Journal de Quebec

L’industrie hôtelière réclame de l’aide

- DIANE TREMBLAY

Si les gouverneme­nts n’intervienn­ent pas pour soutenir de « façon massive » l’industrie hôtelière, c’est tout un pan de l’économie qui va s’effondrer, prévient l’homme d’affaires de Québec, Jean Audet.

Après Christiane Germain du Groupe Germain Hôtel, c’est au tour de Jean Audet, copropriét­aire de l’hôtel Le Concorde et propriétai­re de la chaîne Grand Times au Québec de tirer la sonnette d’alarme.

« Présenteme­nt, la roue s’est arrêtée et elle ne pourra pas repartir si les gouverneme­nts n’injectent pas d’argent de façon importante », dit-il.

Avec un taux d’occupation de 2 %, M. Audet doit réduire ses coûts d’exploitati­on à leurs plus bas niveaux ce qui inclut l’arrêt de certains systèmes pour économiser de l’électricit­é.

« On a fermé des disjoncteu­rs à gauche et à droite. On fait tout ce qu’on peut pour sauver des coûts. On ferme les systèmes d’eau chaude et la ventilatio­n dans les salles. C’est évident que les hôteliers coupent sur tout ce qu’ils peuvent », a-t-il confié.

80 % SONT FERMÉS

Au nom de l’industrie, M. Audet réclame une aide musclée pour traverser la crise.

L’homme d’affaires estime que la subvention salariale de 75 % du fédéral devrait être offerte aux hôteliers au-delà de la période de trois mois pour les aider à travers la crise. Il interpelle les différents paliers de gouverneme­nt pour trouver des solutions.

« C’est un exemple. Il faut être créatif. Le report des taxes municipale­s ou de la taxe sur l’hébergemen­t, ça ne fait que remettre le problème à plus tard », a-t-il ajouté.

Selon l’associatio­n hôtelière de la région de Québec, qui appuie les revendicat­ions de M. Audet, près de 80 % des hôtels sont présenteme­nt fermés dans la capitale nationale.

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