Une heure d’attente pour une poutine
C’était la cohue chez Ashton, qui rouvre partiellement
Qu’est-ce qu’un Québécois ne ferait pas pour une poutine ? Hier, plusieurs n’ont pas hésité à patienter jusqu’à une heure pour savourer celle de Chez Ashton qui, comme d’autres restaurants, reprend partiellement les affaires.
Après un mois d’interruption causée par la crise du coronavirus, la chaîne de restaurants rapides a rouvert les services au volant de trois de ses points de vente, dont le menu a été simplifié. Pour la sécurité des employés, les effectifs sont réduits.
Il semble que beaucoup d’amateurs de poutine attendaient avidement ce moment. Sur le coup de 11 h, de longues files d’autos se sont formées devant les succursales Chez Ashton de la rue du Marais et de l’avenue Jules-verne, à Québec, et de Saint-nicolas, à Lévis.
« Ça pressait ! C’est un manque psychologique », dit sur le ton de l’humour une cliente du Ashton de la rue du Marais, Marie-josée Laberge.
Certains, comme Daniel Imbeault, disent avoir attendu une heure. « On est confinés, on n’a rien à faire, alors on s’est dit: on va aller voir. Ça fait du bien et puis on encourage une entreprise québécoise », affirme-t-il.
À la caisse, Christopher ne se plaint pas d’être de retour au boulot. « Ça fait du bien et l’ambiance est le fun », partage-t-il.
CAMION DE RUE CHEZ VICTOR
Chez Victor aussi, plusieurs franchisés sont impatients de réactiver les grills. « Ils sont tous tannés d’être chez eux à ne rien faire », lance le copropriétaire de la bannière, Denis Larue.
Pour commencer, l’entreprise va sortir son camion de cuisine de rue, dès aujourd’hui, avec plusieurs aménagements pour la sécurité de tous. Il s’installera dans le stationnement d’un Chez Victor différent chaque week-end. Premier arrêt: celui de Beauport.