La bienveillance
Au début de l’ère COVID-19, je réfléchissais depuis un moment déjà au concept de bienveillance. Celle qui fait du bien d’offrir à autrui et qu’on ne s’offre pas toujours assez à soi-même.
Les événements qui suivraient allaient être une bonne occasion de pousser ma réflexion.
Selon le Robert, la bienveillance se résume assez simplement au fait de vouloir du bien à quelqu’un. De là, on pourra se dire que c’est également de participer à ce que ça arrive.
La bienveillance n’est pas nécessairement de la complaisance. Parfois, être bienveillant envers quelqu’un, c’est être exigeant ou même dur envers lui, pour son bien.
ÉPIDÉMIE
La crise que nous vivons a évidemment provoqué une heureuse épidémie de bienveillance.
Des gens qui se précipitent pour aider en CHSLD, d’autres qui font des courses pour des personnes isolées.
Aussi, cette expression devenue slogan : « Ça va bien aller. »
Elle commence à en agacer certains, parce que c’est vrai que c’est difficile ce qu’on vit présentement, mais il faut plus le prendre comme un souhait qu’on nous offre. Ça vient de la bonne place.
On voit de la malveillance aussi. Des gens qui veulent s’enrichir en profitant de la crise.
Certains qui écorniflent et dénoncent leurs voisins plus parce qu’ils ont le goût de les écoeurer que parce qu’ils se soucient de leur bienêtre.
D’autres qui patrouillent les réseaux sociaux en faisant paniquer le monde et en les décourageant, pensant bien faire en leur rappelant à quel point on est dans le trouble, mais ça ne vient pas toujours de la bonne place.
EXPÉRIENCE EN TEMPS RÉEL
Pas évident de différencier ce qui est bienveillant de ce qui ne l’est pas. On fait sans doute tous un peu des deux, sans toujours s’en rendre compte.
Reste que, pour chaque individu que nous sommes, nous vivons une méchante expérience en temps réel pour réfléchir à quel genre de personne nous voulons être pour la société et la contribution que nous souhaitons y laisser.