Le Journal de Quebec

Rebonjour Nadine !

- Marc-andré Lemieux l Malemieuxj­dm

Vous hésitez à prendre le train District 31 parce que vous avez manqué les quatre premières saisons? Trouvez une autre excuse. Je viens de réécouter la première saison en trois semaines. Le retard est possible à rattraper.

J’écris « réécouter », mais pour être honnête, je devrais laisser tomber le « ré ». Parce qu’en septembre 2016, m’engager à passer deux heures supplément­aires par semaine devant ma télé, c’était « trop pour moi », comme disait notre future Nancy Riopelle, alias Geneviève Schmidt, dans Les beaux malaises.

J’ai résisté à District 31 durant une bonne partie de l’année. J’ai même passivemen­t observé ses cotes d’écoute grimper de 940 000 à 1 330 000 téléspecta­teurs en quelques mois. Et c’est finalement à quelques semaines du grand dénouement (le coup de feu de Kevin) que j’ai craqué.

CHOISIR SON CAMP

Retourner aux origines d’un phénomène télévisuel comme District 31 a quelque chose de fascinant. Je recommande l’exercice aux 1 900 000 Québécois qui suivent maintenant la série,

ne serait-ce que pour choisir votre camp en toute connaissan­ce de cause : équipe Nadine ou équipe Noélie ?

P a r c e qu’avant que l’agent St-hilaire (Catherine St-laurent) débarque au poste, Patrick Bissonnett­e (Vincent-guillaume Otis) n’avait d’yeux que pour son lieutenant (Magalie Lépine-blondeau). Et c’est légitime. Nadine était intelligen­te, pétillante et « coquine cute », comme disait Véronique Cloutier dans une parodie… Mais, seigneur, qu’elle était mêlée en amour ! C’en était presque insupporta­ble. Elle et Patrick ont tourné autour du pot pendant précisémen­t 100 épisodes avant d’échanger leur premier véritable baiser. J’ai arrêté de calculer le nombre de rapprochem­ents avortés autour du 50e épisode, de peur de défenestre­r mon téléviseur.

Et pour cette raison, mon vote revient à Noélie. L’ex-patrouille­use n’aurait jamais laissé traîner aussi longtemps cette enfilade de becs esquimaux.

TROUS DE MÉMOIRE

Bien sûr, revisiiter une série policière en sachant quels personnage­s tiennent toujours debout après quatre ans réduit considérab­lement la tension de certaines scènes. En voyant Poupou (Sébastien Delorme) se faire tirer en pleine rue, je n’ai pas craint longtemps pour Sébastien Delorme. Mais j’ai vraiment sursauté quand Isabelle (Hélène Bourgeois-leclerc) s’est ruée sur Alex Vadnais. Dois-je blâmer ma mémoire de poisson ? Pas nécessaire­ment.

Luc Dionne m’a récemment avoué qu’il s’amusait parfois à mettre pause en plein milieu d’anciens épisodes de District 31 pour essayer de deviner le reste. Et souvent, il n’y arrive pas. Alors si l’auteur échoue, je suis certaineme­nt pardonné.

HOMMAGE À M. BEAUVAIS

Autres commentair­es en vrac après avoir complété mon blitz : dans le rôle dee M. Beauvaais, la sympathhiq­ue fouine du centre pour personnes âgéees, Réjean Lefrançois volt chacune des scènes dans lesquelles iil apparaît. J’aurais pris un spin-spinoff demaindem matin.

Bruno (Michel Charrette) a changé. Et pas seulement physiqueme­nt. Le sergent-détective aux homicides était étonnammen­t antipathiq­ue au début de parcours.

Certaines répliques prennent un tout autre sens quand on connaît la suite, comme quand Patrick demande à Sonia (Pascale Montpetit) si elle garde Laurent Cloutier (Patrick Labbé) dans son soussol. Clin d’oeil à Yannick Dubeau.

Le polygraphe du 31 devait surchauffe­r en 2016-2017. Les enquêteurs passaient leur temps à demander aux gens de passer un détecteur de mensonges.

Les escortes Amélie Bérubé/miss BBQ (Charlotte Legault) et Nancy/virginie Francoeur (Catherine-audrey Lachapelle) ont été sous-estimées très tôt par l’escouade d’enquêteurs.

Sur cette note, je dois y aller. Me reste encore 108 épisodes pour finir la saison 2. La saison 1 de District 31 est offerte sur ICI Tou.tv Extra.

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