Marc-antoine Dequoy signe avec les Packers
Le demi défensif des Carabins s’entend avec Green Bay au terme des 7 rondes
Marc-antoine Dequoy a paraphé, hier, une entente comme agent libre prioritaire avec les Packers de Green Bay.
Ignoré lors des sept rondes, le demi défensif des Carabins de l’université de Montréal s’est entendu avec les Packers immédiatement après la conclusion du repêchage. L’ailier défensif Mathieu Betts et l’ailier rapproché Antony Auclair avaient vécu une situation identique l’an dernier et en 2017 respectivement.
« C’est surréel la journée que je viens de passer, a résumé Dequoy. J’ai vécu beaucoup d’émotions, dont l’excitation et le stress. Je suis à court de mots. Je viens de réaliser le rêve que je souhaitais en obtenant une opportunité dans la NFL. Depuis le début, j’avais en tête de signer comme agent libre. Signer comme agent libre ou être repêché, c’est identique. Je ne pourrais pas être plus content. »
Sasha Ghavami a été contacté par les Packers en 6e ronde.
« Ce matin (hier), on a identifié les trois équipes les plus intéressées, dont les Packers, a expliqué l’agent montréalais. Les discussions ont débuté en 7e ronde. Quand les Packers ont réclamé un maraudeur en 7e ronde (Vernon Scott), on a discuté de la situation. Les Packers voient Marc-antoine comme demi de coin et aussi maraudeur. Ils ont un plan pour lui et ils veulent que ça fonctionne peu importe la position. C’est rare de miser sur un joueur avec des qualités athlétiques aussi bonnes avec un tel gabarit. Quant au joueur sélectionné en 7e ronde, c’est un maraudeur qui va jouer plus dans la boîte défensive. »
CROÛTES À MANGER
S’il a toujours cru en son potentiel, Dequoy convient qu’il partait de loin. « Je sais que j’ai le talent pour jouer dans la NFL, mais le repêchage est une partie d’échecs que je ne contrôle pas, a-t-il imagé. La politique est maintenant terminée et je pourrai montrer mon talent. Lors de ma participation au East West Shrine Bowl en janvier en Floride, je me suis comparé avec les Américains et j’ai réalisé que je pouvais jouer dans la NFL. »
« J’ai un pied dans la porte, mais j’ai encore beaucoup de croûtes à manger pour percer l’alignement régulier, de poursuivre le joueur défensif par excellence du RSEQ en 2018. Participer au mini camp en mai m’aurait permis d’apprivoiser le calibre et le style de jeu. L’annulation fait en sorte que je devrai arriver encore plus préparé pour le camp. »
GRATITUDE
S’il a remercié son agent pour tout le travail accompli depuis six mois, Dequoy a aussi de bons mots pour ses parents et deux entraîneurs qui ont marqué son parcours. « Ma mère est une femme incroyable, la plus forte que je connais, a-t-il exprimé. Elle m’amenait à mes entraînements même quand ça ne me tentait pas trop. Mon père m’a aussi soutenu énormément. »
« Paul-eddy St-vilien a été un mentor et il m’a formé, d’ajouter Dequoy. C’est lui qui m’a permis de devenir le joueur que je suis. Avec les Carabins, Olivier FréchetteLemire m’a toujours poussé. »