ARGUMENTS POUR
Les enfants ne seraient pas la source première de propagation
« Contrairement à la grippe, les données à ce jour suggèrent que les enfants ne sont pas les principaux moteurs de la propagation de la COVID-19 dans les écoles ou la communauté », peut-on lire dans une étude australienne de la National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS) publiée le 22 avril. L’étude s’est intéressée aux cas de 9 adultes et 9 enfants infectés à la COVID-19 dans 15 écoles. Ces gens ont été en contact avec 735 autres élèves et 128 professeurs. L’enquête n’a trouvé aucune preuve d’enfants qui auraient infecté des enseignants.
Le cas d’un enfant qui n’a infecté personne
Une étude dirigée par un chercheur de la santé publique française publiée le 11 avril par la Clinical infectious Disease s’est penchée sur le cas d’une éclosion dans un chalet des Alpes françaises.
Quelque 75 % des occupants ont attrapé le virus dont un garçon de 9 ans, qui avait visité trois écoles alors qu’il présentait des symptômes mineurs. Il avait été en contact avec 172 personnes, dont 112 élèves. Or personne n’a été contaminé. L’enfant avait aussi l’influenza et l’a transmis à sa fratrie, mais ces derniers n’ont pas eu la COVID-19.
Symptômes moins graves
Une étude chinoise publiée dans le Journal de l’acadé
mie américaine de pédiatrie montre qu’en Chine, sur 2135 enfants infectés, 90 % n’avaient que des symptômes légers, modérés ou aucun symptôme. Au Canada, les enfants ne représentent que 1 % du total des hospitalisations.