Plus de 1350 militaires dans les CHSLD d’ici la mi-mai
Quelque 1000 membres des FAC sont déjà arrivés
OTTAWA | Plus de 1350 militaires seront au Québec pour travailler en appui à 25 CHSLD du Grand Montréal qui combattent la COVID-19, d’ici la semaine prochaine.
« Nous savons que de nombreux Canadiens s’inquiètent pour leurs êtres chers dans ces centres », a déclaré le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, en point de presse hier.
Il a précisé que plus de 1020 membres des Forces armées canadiennes (FAC) étaient déjà dans la province pour prêter main-forte à 20 établissements durement touchés par la pandémie de coronavirus.
Du lot, on compte 670 militaires directement dans les CHSLD, qui agissent comme travailleurs médicaux ou de soutien.
« Ils appuient les préposés aux bénéficiaires, les infirmières et tous les travailleurs de première ligne », a ajouté le premier ministre, Justin Trudeau, dans son point de presse quotidien.
LIVRAISON
En plus des 670 membres des FAC dans les CHSLD, près de 350 travaillent en appui en assurant, notamment, la livraison d’équipement de protection individuelle et d’autres fournitures nécessaires.
Deux semaines se sont écoulées depuis que le gouvernement québécois de François Legault a demandé à Ottawa l’envoi de 1000 militaires supplémentaires, après le premier déploiement de 125 membres des FAC. Le lieutenant du gouvernement Trudeau pour le Québec, Pablo Rodriguez, a fait valoir qu’ottawa a agi de façon efficace dès que les établissements prioritaires ont été ciblés par la province.
« On déploie en fonction des demandes le plus rapidement possible », a-t-il soutenu.
Les militaires suivent une formation de cinq jours avant d’être affectés en CHSLD. Leurs tâches varient d’un endroit à l’autre et peuvent inclure d’aider les aînés à s’alimenter et à se laver.
Une source gouvernementale a assuré qu’il n’y avait « absolument pas » de va-etvient des militaires entre différents CHSLD.
AFFECTATION UNIQUE
« Je sais que les militaires prennent toutes les précautions pour assurer non seulement leur sécurité pendant qu’ils font le travail, mais aussi celle, évidemment, des gens qu’ils sont en train de servir, a dit M. Trudeau. C’est pour ça que les militaires sont affectés à des CHSLD précis. Parce qu’on veut réellement aider et pas risquer de répandre encore plus la COVID-19 », a-t-il ajouté.
Le ministre Sajjan n’a pas été en mesure de préciser, hier, à quelle fréquence les militaires sont testés pour dépister la COVID-19.