Il lance sa boulangerie... à 8 ans
Le garçon et sa mère évaluent la possibilité de trouver une boulangerie qui voudrait produire leurs recettes
Un Lachinois de 8 ans a profité de l’arrêt des classes pour démarrer sa propre boulangerie.
« Ma mère a hâte de retrouver sa cuisine ! » lance Noah Dagenais.
Depuis trois semaines, le jeune garçon de 8 ans cuisine, avec les recettes familiales, du pain au fromage cheddar et ciboulette, du pain au chocolat et des bagels avec graines de sésame…
Non seulement la préparation du pain n’a plus de secrets pour lui, mais sa commercialisation se porte également très bien.
Le garçon de 8 ans a reçu plus d’une soixantaine de commandes pour sa boulangerie Bickerdike.
IL FAIT PRESQUE TOUT
Le jeune garçon fait la promotion de ses pains sur les réseaux sociaux, s’occupe de la préparation, de la cuisson, de la livraison et même des finances avec un fichier Excel.
« Il fait tout, sauf la vaisselle ! » indique sa mère, Marie-hélène Laporte.
Se voulant au départ un passe-temps et une manière différente d’apprendre de nouvelles compétences, les pains de Noah ont rapidement connu beaucoup de succès.
« Les gens ont besoin de trouver un peu de positif et de réconfort dans toute la conjoncture, dit Mme Laporte. De voir un enfant de 8 ans tirer profit d’une telle situation de manière positive, ça suscite beaucoup d’intérêt. »
Les clients deviennent même réguliers et la famille ne peut plus réaliser de commandes avant le 17 mai, faute de temps. Il y a déjà 80 pains à pétrir dans les deux prochaines semaines.
UNE VRAIE ENTREPRISE ?
« Au départ, on ne pensait vendre qu’une dizaine de pains aux gens de notre entourage. On devra déterminer rapidement si on pousse ce projet à une vraie entreprise, ajoute la mère de famille. Mais sans un partenaire, par exemple une boulangerie qui voudrait bien produire nos recettes, ce n’est pas dans nos plans d’exploiter une boulangerie commerciale ».
La famille livre les commandes à vélo, et se rend aussi en voiture à deux points de chute sur la Rive-nord et la Rive-sud.
Le projet devra être mis au ralenti lors du retour en classe, mais Noah Dagenais compte remettre la main à la pâte dès cet été. Il voudrait bien visiter une boulangerie industrielle pour en apprendre davantage.