Un studio d’entraînement rouvre… à l’extérieur !
Les membres de Tonic Crossfit, à Québec, pourront s’entraîner par groupe de huit dès aujourd’hui
Un centre d’entraînement de Québec a trouvé une manière originale de reprendre du service en respectant les mesures gouvernementales en place.
À partir de lundi (ce matin), il sera possible pour les membres de Tonic Crossfit de s’entraîner dans le stationnement de l’établissement en utilisant l’équipement approprié. Les groupes seront limités à huit personnes à l’heure sous la supervision d’un entraîneur et chacune d’entre elles devra maintenir 4 mètres de distance. L’accès aux installations intérieures sera interdit.
Le propriétaire Gabriel Hardy, qui possède aussi le Gym Le Chalet, dit s’être assuré auprès des autorités municipales que cette forme d’entraînement était permise dans le contexte où seuls les sports individuels sont officiellement autorisés en raison de la crise sanitaire.
« La Ville nous a partagé qu’elle était tolérante puisqu’on mettait en oeuvre des cours dehors avec une distanciation de 4 m. Les appareils seront nettoyés avant et après l’utilisation et il n’y a pas d’échanges de matériel. En gros, on parle d’un entraînement individuel qu’on vous fait faire ensemble dirigé par un coach. Chaque personne va rester dans son carré de 4 m par 4 m », explique l’homme d’affaires.
IMPATIENCE
Même si les séances en ligne offertes par son équipe sont toujours très populaires, selon Gabriel Hardy, ses membres ont toutefois hâte de pouvoir s’entraîner en petits groupes.
« Les gens ont hâte de s’entraîner et de se dépasser en groupe. Ils ne veulent pas juste s’entraîner entre deux brassées de lavage, ils veulent pouvoir décrocher », a-t-il observé.
Le propriétaire est conscient que ce retour progressif ne fera pas l’affaire de tout le monde alors que des sports comme le soccer et le baseball demeurent sur la touche, même pour des entraînements individuels. Idem au tennis, où les entraîneurs n’ont pas le droit d’enseigner à un élève malgré sa reprise depuis mercredi dernier.
« Au même type qu’on est un peu frustré qu’une certaine logique n’est pas respectée. Tu peux aller visiter un membre de ta famille en CHSLD mais tu ne peux pas t’entraîner […] La réalité, c’est qu’on va être dehors et ce ne sera pas pire que d’être dans un parc. Certains le faisaient de manière underground et on s’est assuré de notre côté de le faire dans les règles de l’art », a soutenu Gabriel Hardy.