Critiques mitigées pour Barkskins
Plus importante série jamais tournée à Québec avec un budget de 60 millions de dollars, la diffusion de la saga historique Barkskins a débuté lundi soir aux États-unis, sur la chaîne National Geographic. Si certains évoquent un « drame fascinant », d’autres parlent d’un « mélodrame épuisant ».
Des critiques plutôt mitigées paraissent depuis quelques jours dans les médias spécialisés américains, sur la première saison de cette série entièrement tournée dans la capitale l’été dernier, adaptée du roman d’annie Proulx.
Barkskins raconte l’histoire de colons qui tentent de s’intégrer à la colonie Wobik, en Nouvelle-france, en 1690, en y devenant serviteurs.
« Regarder ces quatre colons trouver leur destin inattendu dans le Nouveau Monde est l’un des rares plaisirs de Barkskins », écrit le Hollywood Reporter, qui soutient que la série est « encombrée de personnages intrigants », mais dont on a « peu de raisons de se soucier. »
« Barkskins s’ouvre sur un massacre, et ça devient rarement plus joyeux à partir de là », témoigne le guide TV Insider, qui ajoute que « bien que magnifiquement produit, Barkskins devient rapidement un mélodrame épuisant et routinier de corruption, de sauvagerie et de trahison. »
D’autres critiques sont beaucoup plus élogieuses. Selon le site web The Daily Beast, Barkskins « s’améliore à chaque épisode », évoquant un début « prometteur impressionnant pour ce qui promet d’être une histoire télévisée incontournable de longue date ».
Le site Mediapost affirme que Barkskins est « une des meilleures nouvelles productions à avoir vu le jour cette année. »
COMPARAISON INÉVITABLE
Plusieurs médias reprochent à la série de ne pas exploiter l’aspect environnementaliste de l’oeuvre littéraire originale. Barkskins « met l’accent sur les conflits culturels entre les Iroquois, Français, Anglais et Autochtones en guerre plutôt que sur les préoccupations écologiques du livre », rapporte le TV Insider.
S’il y a une chose qui fait l’unanimité des critiques, c’est la beauté des images picturales de la nature, captées à Québec. Les médias évoquent également une fin de saison qui laisse le téléspectateur sur un suspense « exceptionnel » pour une deuxième saison, qui n’a pas encore été confirmée.
La série a été mise en ondes aux États-unis six mois avant sa sortie initiale prévue, question de pouvoir être admissible aux Emmy Awards. Elle est attendue dans 172 pays plus tard cette année.