Le Journal de Quebec

« C’est une grosse étape »

Samuel Blais a hâte de retourner à St. Louis

- ROBY ST-GELAIS

Samuel Blais venait à peine de prendre connaissan­ce de la phase 2 du protocole de retour au jeu de la LNH qu’il songeait déjà à un plan pour retourner à St. Louis le plus rapidement possible.

« Mon premier plan est d’aller à St. Louis dans une ou deux semaines. C’est une grosse étape », a déclaré d’entrée de jeu l’attaquant des Blues en entretien téléphoniq­ue avec Le Journal concernant les nouveaux développem­ents dévoilés hier.

Blais est rentré chez lui à Montmagny le 12 mars en raison de la pandémie. À l’instar de tous les joueurs du circuit Bettman, il s’est maintenu en forme sans toutefois chausser une seule fois les patins.

Ses coéquipier­s et lui devront se plier à des consignes strictes en retournant dans le Missouri, où près de 12000 cas de la COVID-19 ont été rapportés jusqu’ici.

« Tout le monde a hâte de recommence­r à patiner. On a un groupe d’équipe où l’on se parle [mes coéquipier­s et moi], mais on n’a pas vraiment de contrôle et on doit attendre la décision de la LNH […] On n’aura pas d’autre choix que de respecter les règlements », a-t-il signalé.

« UN BON SHOW »

Avant la pause forcée, les Blues se retrouvaie­nt au sommet de l’associatio­n de l’ouest (42-19-10, 94 pts) et plusieurs estimaient qu’ils avaient les outils pour soulever la coupe Stanley une deuxième année de suite.

Or, le format revampé des séries à 24 équipes, lequel a été adopté vendredi soir si retour au jeu il y a, pourrait faire tomber de grosses têtes de série hâtivement.

Dans le cas des Blues, ils devraient attendre l’issue de l’une des confrontat­ions au meilleur de cinq rencontres avant de reprendre l’action selon la formule habituelle de quatre rondes.

« On aurait un laissez-passer, mais l’équipe qui jouerait contre nous aurait le rythme alors qu’on amorcerait cette série à sec. Cela dit, on est confortabl­es avec ça et on va être prêts », a assuré le patineur de 23 ans qui faisait partie de l’édition championne, l’an passé.

Même s’il convient que les matchs tenus à huis clos ne seront pas l’idéal pour créer une ambiance euphorique, Blais est d’avis que le spectacle ne sera pas pour autant affecté.

« 24 équipes, ça fait beaucoup et ça va être un bon show si ça recommence. Il y aura des surprises, j’en suis convaincu. »

NOUVEAU CONTRAT

Pendant que les mauvaises nouvelles s’accumulaie­nt en avril, Blais a reçu un vote de confiance de son employeur en paraphant une nouvelle entente de deux ans lui rapportant trois millions $ au total.

Pas mal pour un joueur qui a raté deux mois d’activités au milieu de la campagne en raison d’une blessure au poignet droit. Le Québécois revendiqua­it une fiche de six buts et sept aides, pour 13 points, en 40 matchs, avant l’interrupti­on.

« J’ai signé deux semaines après la pause et c’était important pour moi de signer pour deux ans. Les Blues voulaient aussi deux ans et ça s’est réglé vite. Ça m’a pris du temps pour retrouver mon rythme à mon retour, mais à la fin, ça allait bien. Les Blues ont confiance en moi et je suis dans leurs plans », s’est réjoui le principal intéressé.

 ?? PHOTO D’ARCHIVES, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ?? Le 31 juillet dernier, Samuel Blais défilait dans Montmagny avec la Coupe Stanley.
PHOTO D’ARCHIVES, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS Le 31 juillet dernier, Samuel Blais défilait dans Montmagny avec la Coupe Stanley.

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