Le RTC passe au paiement par téléphone intelligent
La nouvelle application sera opérationnelle le 18 juin
Dès le 18 juin, les utilisateurs du transport en commun à Québec auront la possibilité d’acheter leurs titres de transport avec leur téléphone intelligent.
« C’est une très bonne nouvelle. Nous sommes la seule société de transport au Québec à offrir une solution de paiement mobile », a annoncé fièrement le président du RTC, Rémy Normand, hier.
L’application RTC Nomade paiement pourra être téléchargée sur l’app Store et le Google Play Store. Elle sera « complémentaire » à l’application Nomade temps réel. Les deux applis seront intégrées, suivant le principe de Facebook et Messenger.
Les usagers du RTC pourront évidemment continuer à utiliser leur carte OPUS ou acheter les titres de transport en argent, s’ils le souhaitent.
IMPLANTATION EN TROIS PHASES
L’option « additionnelle » du paiement mobile devrait permettre de réaliser environ 5 % du total des transactions dans la première année, croit-on, un objectif modeste mais « réaliste » compte tenu du déploiement progressif.
Le RTC a prévu un lancement en trois étapes, afin de permettre à la clientèle et aux chauffeurs de se familiariser avec cette nouvelle méthode de paiement.
Dans un premier temps, il sera possible d’acheter uniquement les titres occasionnels (1 passage, 1 jour, 5 jours consécutifs, week-end illimité). Le laissez-passer mensuel sera disponible dans une deuxième phase – la date est inconnue – et les titres avec photo et le Métropolitain suivront.
Les gens devront créer un compte client avec une carte de crédit pour acheter leurs titres et montrer leur téléphone au chauffeur qui validera le titre lors de l’embarquement.
Cette solution d’achat et de validation « sans contact » devient de plus en plus pertinente dans le contexte de la pandémie, a exprimé M. Normand.
UN CONTRAT DE 1,4 M$ SUR 5 ANS
Le RTC a retenu l’application de la firme française Paragon ID qui est « déjà éprouvée » dans une quarantaine de sociétés de transport, principalement en Europe.
Le contrat d’implantation et d’exploitation, sur cinq ans, s’élève à 1,4 million $.