Le calendrier se précise en Europe
Les autorités de la Formule 1 devraient dévoiler au début de la semaine prochaine un calendrier provisoire qui comportera huit épreuves, toutes disputées en Europe et à huis clos.
La pandémie de la COVID-19 a forcé le report ou l’annulation des 10 premières étapes de la saison. On a appris hier que le Grand Prix des Pays-bas, qui devait célébrer son retour après 35 ans d’absence, a été officiellement annulé.
Tout semble indiquer que le coup d’envoi sera donné en Autriche pour deux courses prévues les 5 et 12 juillet. Une escale en Hongrie suivrait le 19 juillet avant que le grand cirque de la F1 ne se dirige vers l’angleterre (Silverstone) pour un autre programme double, les 2 et 9 août. Barcelone suivrait une semaine plus tard.
Dans ce dernier cas, on apprend que le gouvernement espagnol aurait accepté, de concert avec le promoteur, de payer les frais d’entrée exigés par la F1. En contrepartie, le Grand Prix, qui était en fin de contrat en 2020, a obtenu la garantie que l’entente serait prolongée d’un an. Par ailleurs, les Grands Prix de Belgique (30 août) et d’italie (6 septembre) auraient lieu aux dates inscrites au calendrier initial dévoilé en novembre dernier.
EN JUILLET
Tout se complique par la suite.
Pour valider son championnat, la F1 doit obligatoirement présenter des épreuves sur trois continents. En raison de la pandémie et de la réticence des gouvernements concernés, il faut s’attendre à plusieurs forfaits, en Chine, au Japon et à Singapour. La F1 pourrait ne faire qu’une seule escale en Asie et c’est au Vietnam, dont la course, prévue le 5 avril, a été décalée à une date ultérieure.
En raison de toutes ces incertitudes, la F1 attendra au début de juillet pour divulguer la deuxième portion de son calendrier qui doit inclure les manches à l’extérieur de l’europe.
LA F1 TIENT À MONTRÉAL
Le Grand Prix du Canada, reporté le 7 avril, est toujours dans la mire de la F1. Il pourrait avoir lieu à la fin de septembre. Il est toutefois trop tôt pour savoir si les spectateurs seront admis au circuit GillesVilleneuve. S’il y a une course qui a le plus de chances d’avoir lieu dans les Amériques, c’est à Montréal.
On chuchote en effet que le torchon brûle entre la F1 et le propriétaire du circuit d’austin. Si bien qu’on a probablement assisté en 2019 au dernier GP des États-unis au Texas. Le Brésil et le Mexique, très touchés par la pandémie, seraient deux autres escales vulnérables.