Le Journal de Quebec

Johnny Manziel a aimé jouer au Canada, mais...

- MATHIEU BOULAY

À l’instar de plusieurs quarts américains, Johnny Manziel a frappé un mur en arrivant dans la Ligue canadienne. On l’a constaté lorsqu’il a été partant pendant huit rencontres avec les Alouettes lors de la saison 2018.

Malgré des statistiqu­es ordinaires, il a aimé son expérience en sol canadien.

« J’ai aimé jouer au

Canada. J’ai pu voir toutes les provinces et aller partout, a-t-il mentionné au podcast GOLF’S Subpar. Au plan des affaires, je me suis rendu compte que ce n’était pas à quoi j’étais habitué. »

En arrivant dans la LCF, Manziel était heureux de renouer avec le football. Toutefois, il a eu un choc avec les règles.

« Avec 12 joueurs sur le terrain, c’est un style de football différent. Tu as trois essais. C’est une grosse différence », a ajouté celui qu’on surnommait Johnny Football depuis ses belles années avec l’université Texas A&M.

REGRETS

Manziel a mentionné que de jouer dans la LCF n’avait pas été le bon chemin à emprunter pour retourner dans la NFL. Il avait des appréhensi­ons dès le départ.

« En jouant au Canada pendant deux années complètes, je ne croyais pas que ça se traduirait ou que ça m’aiderait assez pour obtenir une chance de revenir dans la NFL.

« Avec le recul, je regrette de ne pas avoir écouté mon agent, qui me suggérait d’aller dans la Alliance of American Football (AAF) dès le début du camp d’entraîneme­nt. Ça aurait été préférable pour moi et cela m’aurait procuré ma seule vraie chance d’effectuer un retour dans la NFL. »

Avec les Alouettes, le quart n’a rien cassé à ses huit départs (2-6) avec 1290 verges de gains, cinq touchés et sept intercepti­ons. Il a porté le ballon 29 fois pour

215 verges.

La fin de son associatio­n avec la formation montréalai­se avait été mystérieus­e. Il avait été libéré pour avoir enfreint des conditions prévues à son contrat. Quelques jours plus tard, il faisait le saut dans la AAF.

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