Le Journal de Quebec

Une religieuse ne crie pas victoire

- NICOLAS SAILLANT

Bien que la situation soit maîtrisée depuis un mois déjà chez les Soeurs Antonienne­s-de-marie, la soeur supérieure de la congrégati­on de Chicoutimi, qui a elle-même vaincu le virus, refuse toujours de crier victoire.

« Oh non, je ne crie pas victoire ! Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini, comme au baseball », lance Ginette Laurendeau.

La maison-mère des Soeurs Antonienne­s-de-marie a été la première congrégati­on religieuse à être frappée par le coronaviru­s en début de crise.

Au total, quatre religieuse­s sont décédées de la COVID-19 tandis que 23 autres soeurs ont été hospitalis­ées à l’infirmerie après avoir contracté le virus à partir de la fin du mois de mars.

Ginette Laurendeau fait elle-même partie des survivante­s du virus.

« TRÈS VIRULENT »

Âgée de 71 ans, soeur Ginette affirme que le virus « est très virulent » alors qu’elle a été happée par plusieurs symptômes de la maladie.

« Ç’a été le souffle court que j’ai eu au début », relate la dame qui a vu apparaître les premiers signes de la maladie le dimanche de Pâques.

« J’ai eu de la fièvre, évidemment, et on m’a testée positif, poursuit soeur Ginette. Et puis, j’ai eu de la toux, une quinte de toux qui vient d’un coup. »

La soeur supérieure croit que c’est sa bonne forme physique qui lui a sauvé la vie. « Je ne fume pas, j’ai marché tout l’hiver dehors, donc, j’étais en bonne forme physique », explique-t-elle.

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PHOTO COURTOISIE La soeur supérieure Ginette Laurendeau.

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