Le Canada s’approche de la barre des 90 000 cas
AGENCE QMI | Le Canada a testé en moyenne 22 300 personnes quotidiennement cette semaine et, depuis le début de la crise, près de 90 000 personnes ont été contaminées à la COVID-19.
Ainsi, plus de 1,5 million de Canadiens ont été soumis à un test de dépistage de la COVID-19 et environ 5 % de ces tests se sont révélés positifs. Hier, 906 nouvelles contaminations ont été rapportées pour un total de 89 418. De plus, 6979 personnes ont perdu la vie.
C’est évidemment toujours le Québec et l’ontario qui alourdissent quotidiennement les données. Ainsi, 530 nouveaux cas et 61 décès ont été rapportés hier par le Québec tandis qu’en Ontario, les autorités ont rapporté 344 cas de COVID-19 additionnels et 41 décès supplémentaires.
Sur la question des tests, l’ontario a effectué 18 525 prélèvements en 24 heures tandis qu’au
Québec, il y en a eu plus de 14 000.
SURDOSES D’OPIOÏDES
La Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a fait part hier de préoccupations grandissantes concernant une série de conséquences négatives et inattendues de l’intervention contre la pandémie.
« Une de ces préoccupations est l’effet sur la crise de santé publique en cours liée aux décès par surdose d’opioïdes et à la consommation problématique de substances au Canada de façon générale », a-t-elle soutenu.
En l’occurrence, la Colombie-britannique a signalé que les décès accidentels attribuables à une intoxication aux drogues illicites ont crû au cours des derniers mois. Ainsi, en mars et en avril, plus de 100 décès sont survenus dans la province. On observerait des tendances similaires ailleurs au Canada, notamment en Alberta ainsi qu’en Ontario. « En avril 2020, les Services paramédicaux de Toronto ont signalé le plus grand nombre de décès liés à des opioïdes illégaux en un mois depuis septembre 2017 ; ils ont été appelés à intervenir dans 343 cas de surdoses soupçonnées de drogue, qui ont fait 25 victimes », a fait savoir la Dre Tam.
Des concentrations de surdoses causées par des mélanges inconnus ou inhabituels de substances toxiques illégales ont aussi été constatées à Guelph ainsi qu’en Nouvelle-écosse.
« Des changements dans l’approvisionnement de drogues illégales dans la foulée de la pandémie de COVID-19 pourraient causer une augmentation du risque de surdose chez toutes les personnes qui prennent des drogues illégales », a soutenu l’administratrice en chef.
« Si vous êtes en isolement à cause de la COVID-19, connectez-vous virtuellement avec une personne à proximité qui peut vous surveiller et appeler le 911 (ou la ligne d’aide d’urgence de votre localité) au besoin », a-t-elle précisé.