De bonnes affaires pour le poulet frit
Les restaurants PFK autour de Québec sont populaires
L’enseigne PFK est peut-être disparue du paysage de Québec, mais elle prospère joyeusement dans trois villes autour.
Le dernier restaurant de la chaîne à Québec a fermé à la fin de décembre dernier.
« Ça a eu un impact parce que j’ai fait de la pub », lance André Pomerleau, propriétaire des restaurants PFK de Donnacona, Sainte-marie et Montmagny.
Ses ventes ont rapidement augmenté de 15 à 20 % et il a même manqué de poulet le soir du 2 janvier à Donnacona.
L’EFFET DE LA COVID-19
Ses restaurants bénéficient de la situation actuelle. « Nous avons une très bonne augmentation depuis le début de la pandémie, à part durant les deux premières semaines où ça avait baissé. Nous sommes en hausse de 30 à 35 % par rapport à la même période l’an dernier. » Il lui a toutefois fallu embaucher plus d’employés pour répondre aux normes de la pandémie.
« Ça crée aussi une pénurie d’emplois que j’aimerais combler », constate le propriétaire.
« On arrive tout de même à servir 50, 55 véhicules à l’heure. J’ai vu monter la file jusqu’au AW », mentionne M. Pomerleau au sujet de ce restaurant situé à 400 m du sien.
« La grosse majorité des clients sont très compréhensifs. Mais ceux qui sont irrités, 5 %, le sont plus qu’avant. Ceux qui se plaignent, c’est grossier. La politesse recule. Et déjà que c’est difficile de recruter des travailleurs », regrette-t-il.
L’AVENIR À QUÉBEC
« Les restaurants de Québec étaient gérés à distance. C’était le franchisé [le problème]. Le franchiseur est très en santé au Canada et il s’attaque maintenant au Québec. Présentement, je n’ai pas de visées sur Québec, mais je sais qu’il y a des discussions avec des groupes pour revenir à Québec parce que c’est un très bon marché », révèle M. Pomerleau.
« Les gens savent que le poulet frit, c’est gras. Mais moi, je vends de l’antidépresseur », conclut-il.
À Donnacona, jeudi, un couple de Lévis faisait la file à moto. « Je voulais manger du PFK pour mon 60e anniversaire, alors on est venus ici. Il ne reste qu’à trouver une place pour le manger », a lancé, toute souriante, Lynda Guay. Bon joueur, son conjoint Claude Blair n’a pas hésité à parcourir la distance. « C’est ce qu’elle voulait », a-t-il dit.