Le Journal de Quebec

Confusion sur l’ouverture des modules de jeux

Feu vert du Québec, mais la décision revient aux villes

- ROXANE TRUDEL ET DOMINIQUE SCALI

Des enfants et leurs parents se sont rués sur les modules de jeux des parcs hier après une annonce confuse du gouverneme­nt qui autorisait leur réouvertur­e.

En effet, la Santé publique a annoncé hier dans un communiqué qu’elle autorisait « aujourd’hui » la réouvertur­e des piscines publiques ainsi que des modules de jeux « dans toutes les régions du Québec », sans toutefois préciser que la décision finale revenait à chaque municipali­té.

« Une piscine publique, dans un parc de Montréal, ça relève de Montréal. Ils peuvent décider de l’ouvrir demain, mercredi, dans une semaine, mais nous, on ne fait qu’une recommanda­tion positive, explique Alexandre Lahaie, directeur des communicat­ions au Cabinet de la ministre de la Santé et des Services sociaux. Il faut juste nuancer. Ceux qui veulent ouvrir à compter de maintenant le peuvent. »

Or, dès l’annonce du gouverneme­nt qui semblait donner le feu vert aux villes pour leur réouvertur­e, des familles se sont précipitée­s vers les modules de jeux.

« Nous, on n’a pas niaisé avec le puck », dit une femme accompagné­e de son petitfils, qui a entrepris de retirer elle-même les rubans jaunes entourant les modules au parc Campbell-ouest, dans l’arrondisse­ment du Sud-ouest, à Montréal.

PURELL ET LINGETTES

Pour elle, le message lancé hier par le gouverneme­nt laissait clairement entendre que tout devait rouvrir le jour même. « Ça me rend émotive de les voir de même. J’ai l’impression de les voir revivre un peu », dit Catherine Hubert, 38 ans, en regardant sa fille et d’autres enfants s’amuser au parc Monseigneu­r-j.a-richard, dans le quartier montréalai­s Verdun.

À cet endroit, les jeux d’eaux étaient déjà en marche et près d’une dizaine de petits en maillot y faisaient des saucettes, hier.

Et s’il faut nettoyer la balançoire avant d’autoriser son fils à y monter, pas de problème, explique Marie-pier Bélanger, 30 ans. « On a notre arsenal : nos lingettes, notre Purell », énumère-t-elle.

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PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Benjamin Hébert, 5 ans, le fils de Marie-pier Bélanger, a enfin pu profiter hier des modules de jeux du parc Monseigneu­r-j.-a.-richard, à Montréal.

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