Saint-antoine achète de l’eau à Québec
La municipalité a des problèmes d’approvisionnement
Aux prises avec des problèmes d’approvisionnement en eau, la municipalité de Saint-antoinede-tilly doit acheter le précieux liquide de la Ville de Québec cet été.
La difficulté d’approvisionnement en eau potable dure depuis 15 ans à Saintantoine-de-tilly. Le puits de la municipalité ne fournit pas toujours en période estivale, affirme le maire, Christian Richard. Avec la pandémie, c’est encore pire. « Les gens sont à la maison et s’occupent davantage de leur aménagement extérieur », explique-t-il.
La Municipalité doit donc prévoir des ententes avec les villes environnantes pour pallier un manque éventuel d’eau. Elle le fait avec Lotbinière, entre autres, et Québec.
La capitale a accepté de vendre 102 à 136 mètres cubes par jour au coût de 0,45 $ par mètre cube.
Saint-antoine veut ainsi s’assurer que ni ses résidants ni ses citoyens corporatifs ne manqueront d’eau. Il s’agit aussi d’une question de sécurité, explique M. Richard, qui souligne que les réserves doivent être suffisantes pour les besoins du service incendie.
Les citoyens sont invités à économiser la ressource. Et cette situation devrait perdurer « au moins deux ans » encore, selon Christian Richard, qui dit être engagé dans un « marathon » pour l’obtention de subventions pour aménager un deuxième puits et une usine de traitement des eaux. Le chantier devrait se terminer en 2024.
Le projet a une « bonne oreille » de la part du gouvernement, mais les démarches sont longues pour ce type d’infrastructures. « On fait nos devoirs », soutient M. Richard.
RÉSERVES PLEINES
La conseillère responsable du dossier de l’environnement à la Ville de Québec, Suzanne Verrault, a assuré que la capitale ne serait pas pénalisée par cette entente, même si elle a connu des périodes de restrictions de consommation dans les dernières semaines. « Nos réserves d’eau sont pleines. »
« La cellule de crise a finalement donné son accord pour qu’on puisse vendre à cette municipalité. »